De passage dans le comté de Côte-du-Sud en appui à sa candidate Marie-Ève Proulx, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a souhaité voir davantage d’emplois bien rémunérés se créer au Québec, à l’image de ceux de Fonderie Poitras de L’Islet, d’où il venait d’y compléter une visite.
Cette visite était le dernier arrêt de François Legault après une tournée d’une journée dans la région de Chaudière-Appalaches. Celui qui se considère déjà en campagne électorale s’est dit impressionné par la Fonderie Poitras de L’Islet qu’il considère comme étant l’exemple parfait d’une entreprise créatrice d’emplois bien rémunérés. « Le problème actuellement, ce n’est pas le taux de chômage au Québec, mais la qualité des emplois. Les salaires ne sont pas assez hauts. Où il y a des salaires plus élevés, c’est dans des usines comme Poitras. Ce sont des entreprises comme celle-là qu’il faut accompagner », de déclarer le chef caquiste.
« Le problème actuellement, ce n’est pas le taux de chômage au Québec, mais la qualité des emplois. Les salaires ne sont pas assez hauts. Où il y a des salaires plus élevés, c’est dans des usines comme Poitras. Ce sont des entreprises comme celle-là qu’il faut accompagner. » – François Legault
Pour mieux les accompagner, il suggère, entre autres, l’intervention d’Investissement Québec, de la Caisse de dépôt et placement et du Fonds de solidarité FTQ, en appui à la relève entrepreneuriale et pour s’assurer que le contrôle de ces entreprises demeure au Québec. Sinon, il parle d’intéresser davantage les jeunes, dès le début du secondaire, aux emplois qui nécessitent une formation professionnelle pour combler les besoins actuels du marché. « Ce sont des jobs très payantes avec un taux horaire qui commence souvent autour de 20 $/h », a-t-il mentionné. Toutefois, il avance que seulement 30 % des jeunes se dirigent vers des professions qui requièrent un DEP alors que cette proportion devrait plutôt tourner autour de 50 %. « Chez Poitras, ils ont des projets de développement sur la table qui pourraient créer beaucoup d’emplois, mais le défi, c’est de trouver de la main-d’œuvre qualifiée », a-t-il ajouté.
De plus, s’il se dit ouvert à ce que les entreprises aient recours à des travailleurs étrangers pour combler leurs manques en matière de main-d’œuvre, il maintient que le Québec doit mieux sélectionner ses immigrants. « On reçoit environ 50 000 immigrants au Québec, chaque année. Là-dessus, 26 % quittent la province parce qu’ils ne trouvent pas d’emplois intéressants. Parmi ceux qui restent, le taux de chômage est à 15 %. Il faut être en mesure de mieux choisir les nouveaux arrivants, selon leurs qualifications et les besoins des entreprises », a-t-il martelé.
Considérant Côte-du-Sud comme un comté « prenable » pour la CAQ, François Legault avouait donc qu’il prévoyait « passer du temps ici » et dans les autres circonscriptions où sa formation était susceptible de faire des gains lors de la prochaine élection.