Le futur dépanneur de Saint-André aura finalement pignon sur rue. Un local a été ciblé par les membres du conseil d’administration de la coopérative et fait actuellement l’objet de discussions avec le propriétaire de l’endroit.
Il y a encore quelques mois, les bénévoles impliqués dans la relance d’un dépanneur à Saint-André jonglaient avec deux options : un dépanneur fixe dans un local en location avec des heures d’ouverture plus restreintes et un dépanneur mobile aménagé dans une camionnette fonctionnant de façon saisonnière. Depuis, la coopérative de solidarité Le Dep du Village a été fondée et c’est la première option qui a été retenue par le conseil d’administration. « Nous sommes en discussion avec le propriétaire d’un local en location. On devrait être fixé d’ici la fin du mois », d’indiquer Chantal Parenteau, administratrice.
« Nous sommes en discussion avec le propriétaire d’un local en location. On devrait être fixé d’ici la fin du mois. » – Chantal Parenteau
Selon elle, janvier ne sera rien de moins qu’un mois décisif dans la réalisation de ce projet. La coopérative espère recruter le chiffre magique de 100 membres qui permettront, par leur contribution financière, de constituer l’inventaire de base du commerce dont l’ouverture est projetée en juin prochain. Une activité adhésion-patin est d’ailleurs prévue le dimanche 20 janvier de 13 h à 15 h au Centre des loisirs de Saint-André afin de stimuler le membership. « Nous avons 42 membres jusqu’à maintenant. Un nombre suffisant est déterminant dans la concrétisation du projet », d’ajouter l’administratrice.
Zéro déchet
Dès son ouverture, Le Dep du Village doit proposer un ensemble de produits de base, de prêt-à-manger et de vrac. S’ajouteront à l’offre des produits locaux, de l’artisanat, des fruits et légumes des maraîchers régionaux en saison et de la bière de microbrasserie. Un espace café/atelier doit également s’inscrire dans le projet. « C’était un besoin qui avait été soulevé d’avoir un lieu pour se rassembler et discuter. Nous, on voit un café qui offrirait sandwich, soupe et salade fait sur place ou ailleurs. Ce n’est pas encore défini », d’indiquer Chantal Parenteau.
La coopérative se fixe également un objectif « zéro déchets », dans la mesure du possible. « Ça fait partie des valeurs de base de notre coopérative. Nos choix seront faits en conséquence, mais on demeure réaliste, car on sait que ça ne sera pas possible sur tout », ajoutait-elle.
Quant aux heures d’ouverture, les administrateurs prévoient 4 h/jour durant cinq jours en hiver. De juin à septembre, il doit y avoir davantage de journées ouvertes et des heures prolongées, de préciser Chantal Parenteau. « On va s’ajuster à l’usage », de conclure l’administratrice.