Gabriel Bossé, septième « célébrité » de Chanoine-Beaudet

Gabriel Bossé pose au côté du mur des célébrités entrepreneuriales. Photo : Maxime Paradis

Un visage de plus rejoint le mur des célébrités entrepreneuriales de l’école secondaire Chanoine-Beaudet. Gabriel Bossé, finissant de la promotion 2003, trône désormais aux côtés du regretté député Claude Béchard et de la comédienne Ève Landry.

Gabriel Bossé est natif de Saint-Pascal. Il est aujourd’hui professeur adjoint au sein du département de psychiatrie et de neurosciences de la Faculté de médecine de l’Université Laval.

Depuis 2022, il est à la tête de son propre laboratoire au centre de recherche CERVO, où il dirige un groupe de chercheurs qui se penchent sur l’utilisation du poisson-zèbre pour étudier la neurobiologie du comportement et des maladies neurologiques comme la dépendance aux opioïdes.

« Le choix de Gabriel visait à démontrer aux élèves que l’entrepreneuriat peut prendre différentes formes. Il n’est pas nécessaire de démarrer une entreprise pour démontrer des qualités d’entrepreneur », a indiqué Josée Chouinard, conseillère en orientation à l’école secondaire Chanoine-Beaudet de Saint-Pascal.

Maintenant basé à Québec pour le travail, Gabriel Bossé a beaucoup bougé ces 20 dernières années, pour les études et le travail. Après l’obtention de son doctorat en 2014, il a suivi un stage postdoctoral à la Harvard Medical School de Boston, avant de le compléter à l’Université d’Utah à Salt Lake City.

Ses travaux portaient essentiellement sur le développement de nouvelles approches pour étudier la neurobiologie, et pour mettre en place des modèles de maladies neurologiques. Diverses conférences à travers le monde, notamment en Europe, parsèment aussi son parcours.

« Ce n’est pas parce que tu étudies à Chanoine-Beaudet que tu ne peux pas viser la Lune. L’ouverture sur le monde est accessible à tous ceux qui sont prêts à y mettre les efforts et le travail. Faire des études secondaires en région ne ferme aucune porte », a mentionné le principal intéressé.

Encore bien enraciné dans le milieu pascalien, Gabriel a reçu son certificat d’honneur des mains de son cousin et finissant de la promotion 2024, Émile Voyer. Outre Claude Béchard et Ève Landry, le mur des célébrités entrepreneuriales de Chanoine-Beaudet regroupe la femme d’affaires Sandy Beaulieu, le coureur automobile Simon Dion-Viens, l’entrepreneur plombier Pascal Dumais, et l’artiste visuelle Marie-Chloé Duval.

« C’est très agréable d’être sélectionné. À ma connaissance, peu d’anciens élèves de Chanoine-Beaudet font carrière dans le domaine de la recherche scientifique. Tant mieux si mon parcours permet de présenter d’autres opportunités de cheminement professionnel aux élèves », a ajouté Gabriel Bossé.

Coup de cœur pour ma région

La conférence de Gabriel Bossé et son intronisation au mur des célébrités entrepreneuriales ont été suivies de l’événement Coup de cœur pour ma région, un salon de 36 exposants présentant les métiers et les programmes d’études offerts dans la région. Parmi les écoles de la région invitées, mentionnons le Centre de formation professionnelle (CFP) Pavillon-de-l’Avenir, le Cégep de Rivière-du-Loup, le Cégep de La Pocatière, et l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec.

Certains kiosques comme ceux de carrosserie, de comptabilité et gestion, d’éducation spécialisée, de soins infirmiers, de cuisine et d’informatique semblaient avoir particulièrement la cote auprès des jeunes.

« Des activités comme celle-là sont vraiment complémentaires au travail qu’on effectue en amont avec les élèves pour les amener à bien se connaître. Ces kiosques leur permettent de poser des questions, et de valider leurs choix pour plus tard. Se décider sur son avenir à 17 ans, ça demeure jeune, mais si on peut aider à diminuer l’anxiété avec un salon comme celui-là, c’est déjà ça de gagné », conclut Josée Chouinard.

Laurence Baccard, directrice adjointe de l’école secondaire Chanoine-Beaudet, Émile Voyer, Gabriel Bossé et Josée Chouinard. Photo : Maxime Paradis
Kiosque du programme de cuisine du CFP Pavillon-de-l’Avenir. Photo : Maxime Paradis