Cinq projets de nature communautaire, touristique et économique de Kamouraska—L’Islet se partagent une somme de 505 000 $ provenant du Fonds de 100 M$ du Mouvement Desjardins créé en 2016 et des Caisses de la région. Pour le président du Mouvement Guy Cormier, qui s’était déplacé à Saint-Jean-Port-Joli pour l’occasion, ces investissements témoignent de l’attachement de Desjardins aux communautés rurales du Québec.
Parmi ces cinq projets, mentionnons celui d’économie circulaire impliquant Biopterre, Co-éco et la SADC du Kamouraska qui reçoit une somme de 200 000 $; 130 000 $ pour la relocalisation de l’ensemble des activités d’Horisol Coopérative de travailleur; 110 000 $ à l’Association des personnes handicapées du Kamouraska qui vise à créer et à offrir de l’emploi stable, durable et de qualité pour les personnes handicapées du Bas-Saint-Laurent; 40 000 $ aux Ateliers Mon-Choix pour la mise en place d’activités de développement des affaires; et 25 000 $ à la Seigneurie des Aulnaies pour la reconstruction de sa roue hydraulique à godets.
Ancrer en région
Pour le président du Mouvement Desjardins Guy Cormier, ces annonces font la démonstration de l’ancrage de son organisation en région. Selon lui, la création du Fonds de 100 M$ lors de son arrivée à la tête du Mouvement Desjardins en 2016 est justement une réponse à ce désir de demeurer encore plus proactif au sein des communautés, malgré la disparition de guichets automatiques ou la fermeture de points de services vécus ces dernières années.
« Desjardins est implantée dans les régions du Québec depuis 119 ans. Elle n’a aucunement l’intention de les délaisser, et cela, même si les Caisses ont été amenées à adapter leur offre de services en fonction de l’utilisation faite par leurs membres », rappelle-t-il.
D’ailleurs, c’est dans ce même esprit que Guy Cormier explique les regroupements survenus entre Caisses ces dernières années. « Parfois, c’est pour remédier à des enjeux de pénuries de main-d’œuvre, mais souvent, c’était pour avoir une capacité financière plus grande pour avoir un impact encore plus majeur dans leurs milieux respectifs », soutient-il. S’il croit que les regroupements de la sorte risquent d’être beaucoup plus rares ces prochaines années, il rappelle néanmoins que ce genre de décision est toujours soumis au vote des membres en assemblée.
Confiance
En ce qui concerne la confiance que les Québécois portent au Mouvement Desjardins, suite à l’épisode du vol de données vécu en juin dernier, Guy Cormier estime que les gens sont capables de faire la part des choses. « Il y a des inquiétudes qui demeurent, des gens qui sont préoccupés et qui nous posent encore des questions. On comprend. Mais ce que je vois surtout sur le terrain, ce sont des gens compréhensifs qui déplorent ce qui est arrivé, mais pour qui la confiance envers Desjardins n’a pas été affectée, parce qu’on a été proactif, transparent et qu’on a agi en toute intégrité dans ce dossier, dans le respect des valeurs qu’on incarne », conclut-il.