Après plusieurs années de tests, dont plusieurs sur les routes du Bas-Saint-Laurent, le ministère des Transports conclut qu’humidifier le sel de déglaçage rend les routes plus sécuritaires et permet d’épandre moins de sel.
Des tests ont entre autres été faits dans la région avec du jus de betterave. Ce genre de mélange fonctionne, à condition qu’il contienne aussi une teneur en sel d’au moins 24 %, a conclu le ministère, et qu’il fasse entre -5 °C et -15° C.
« La réaction chimique est amorcée par le liquide. Le sel comme tel ne déglace pas. Pour déglacer, il faut qu’il prenne de l’eau. » – Guillaume Paradis
En 2019-2020, le ministère étendra la technique à l’ensemble du Québec. Le MTQ entretient 20 % du réseau routier ministériel, le restant étant à contrat. Le signal est toutefois envoyé à l’effet que le procédé marche.
« La réaction chimique est amorcée par le liquide. Le sel comme tel ne déglace pas. Pour déglacer, il faut qu’il prenne de l’eau », explique le porte-parole du ministère, Guillaume Paradis.
La technique rend les routes plus sécuritaires plus rapidement. On étendra aussi moins de sel, ce qui sera meilleur pour l’environnement. Toutefois, il n’y a pas d’avantages financiers. Si le sel coûte moins cher, il faut acheter le liquide mélangé de sel, avoir des camions avec d’autres équipements et il y a aussi l’entreposage.
En effet, le liquide doit soit être mélangé au sel dans un entrepôt ou bien distribué à même le camion en même temps que le sel de déglaçage.