Impliquer les citoyens dans la protection des habitats de la rivière Ouelle

Photo : Le village de Rivière-Ouelle. Photo : Nicolas Gagnon.

Le Secrétariat à la stratégie maritime et le Regroupement des organismes de bassins versants du Québec (ROBVQ) sont heureux d’annoncer l’octroi d’une subvention de plus de 42 000 $ à l’Organisme de bassins versants de Kamouraska, L’Islet et Rivière-du-Loup (OBAKIR) dans le cadre du Programme Affluents Maritime pour la réalisation du projet « Végétalisation des berges situées en aval de la rivière Ouelle. »

Débuté en mai 2019, ce projet d’une valeur de plus de 77 000 $ s’échelonnera jusqu’au printemps 2020. Le projet vise notamment à augmenter les populations d’éperlan arc-en-ciel et de saumon atlantique du territoire maritime en rétablissant l’habitat de ces espèces.

« La rivière Ouelle compte à elle seule un écosystème particulièrement riche et unique », explique Véronique Dumouchel, directrice d’OBAKIR. « Elle abrite entre autres l’éperlan arc-en-ciel, le saumon atlantique, le bar rayé et l’anguille d’Amérique. La portion aval de la rivière, située dans la municipalité de Rivière-Ouelle, représente la plus importante frayère pour l’éperlan. Malheureusement, une importante quantité de sédiments risque d’affecter la qualité des sites de fraie de l’espèce. Pour assurer un service écologique maximal de la bande riveraine, OBAKIR désire accompagner le citoyen dans tout le processus de végétalisation d’une bande riveraine de qualité. » Pour sensibiliser les riverains, OBAKIR organisera une soirée d’information citoyenne et une campagne personnalisée.

« Le secteur aval de la rivière Ouelle, entre Saint-Gabriel-Lalemant et Rivière-Ouelle, fait l’objet d’une attention particulière depuis plusieurs années », ajoute Antoine Verville, directeur général du ROBVQ. « On y trouve, dans un espace limité, certaines des meilleures terres agricoles du Bas-Saint-Laurent et, dans la rivière et à proximité, la présence de plusieurs espèces d’oiseaux et de poissons en péril. La dynamique de la rivière et la nature des sols en font également un secteur sensible à l’érosion des berges, avec des conséquences à la fois sur la faune, sur l’agriculture, mais aussi sur les infrastructures aménagées près de la rivière. La cohabitation nécessaire de tous ces usages constitue un défi où la concertation des acteurs est incontournable », conclut-il.