La FIQ au Bas-Saint-Laurent a dévoilé les résultats d’une consultation lancée auprès de ses membres (infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes) qui visent à démontrer que les compressions en santé affectent directement leur travail.
Les résultats de la consultation sont plutôt frappants. 47 % des professionnelles en soins affirment ne plus avoir le temps de vérifier le confort de leurs patients, 24 % ont dit ne plus avoir le temps de vérifier les sites d’insertion d’un cathéter, le débit des pompes, etc. et 31 % ont affirmé ne plus avoir le temps de veiller à la sécurité des patients.
Aussi, plusieurs n’ont plus le temps de faire de la prévention et de la promotion. Plusieurs songent à quitter la profession.
« Les résultats sont frappants. Les professionnelles en soins nous confirment que la surcharge de travail les empêche de donner tous les soins aux patients », déplore la présidente de la FIQ Régine Laurent.
Il a aussi été soulevé qu’à La Pocatière, en réunion, une infirmière, inquiète de la baisse du nombre d’infirmières la nuit, aurait été invitée à la blague par un chef de service à faire le 911.
« C’est dramatique et pendant ce temps, le ministre de la Santé passe son temps à nous dire que ses compressions et sa réforme n’ont pas d’impact sur les patients », a ajouté le vice-président de la FIQ Daniel Gilbert.