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Jean Lemieux couronné du prix Saint-Pacôme pour L’affaire des Montants

L’auteur Jean Lemieux, lauréat du prix Saint-Pacôme 2025 pour L’affaire des Montants. Photo : Tjerk Bartlema

Le roman L’affaire des Montants, publié chez Québec Amérique, a valu à son auteur Jean Lemieux la plus haute distinction du monde du polar québécois : le prix Saint-Pacôme. L’annonce a été faite le 4 octobre, lors du gala annuel tenu au Club de golf Saint-Pacôme devant près d’une centaine de convives.

« Le jury tient d’abord à souligner l’exceptionnelle qualité de la cuvée 2025 au prix du roman policier de Saint-Pacôme. Les délibérations ont été déchirantes », a indiqué la présidente du jury Geneviève Lefebvre, saluant la constance du travail des trois finalistes « qui ont bâti au fil des ans une œuvre solide. C’est immense, et digne d’être souligné ».

Jean Lemieux a reçu une bourse de 3000 $, offerte grâce à la collaboration de la Caisse Desjardins de l’Anse de La Pocatière, de la municipalité de Saint-Pacôme et de la MRC de Kamouraska. Son œuvre a été choisie parmi 34 romans soumis cette année par les maisons d’édition, confirmant une fois de plus la vitalité du polar québécois. Les autres finalistes étaient Chrystine Brouillet (Le regard des autres, Druide) et Ronald Lavallée (Le crime du garçon exquis, Fides).

« L’affaire des Montants présente un enquêteur Surprenant au sommet de sa forme, à la fois serein et tenace. On y retrouve « tout ce qu’on aime des romans de Jean Lemieux : son empathie profonde pour les insulaires madelinots, son humour au goût de sel de mer, et un bonheur d’écriture évident et communicatif », note le jury.

Une relève remarquée

Le prix Jacques-Mayer du premier polar a été décerné à Chloé Archambault pour son roman Alias Nina P. « À l’heure où les drones de Vladimir Poutine violent l’espace aérien de l’Europe, et où les bots de désinformation menacent nos démocraties, le personnage d’Ekaterina Yegorova, alias Nina Palester, incarne avec une pertinence sidérante le climat actuel, souligne Geneviève Lefebvre. Entre Montréal et Charlevoix, l’auteure rend ses lauriers au roman d’espionnage, et démontre une grande maîtrise pour une première œuvre. »

Le prix de la rivière Ouelle, qui récompense des auteurs n’ayant jamais été publiés, est allé à Yanick Michaud pour sa nouvelle Jamais plus.

Un rendez-vous littéraire bien ancré

Créé en 2002, le prix Saint-Pacôme consacre chaque année le meilleur roman policier francophone publié au Québec. L’édition 2025, la 23e de son histoire, a pu être tenue grâce à l’appui d’une quinzaine de commanditaires, dont la MRC de Kamouraska, la Ville de La Pocatière, le Club de golf Saint-Pacôme et plusieurs entreprises locales.

L’an dernier, le prix avait été remis à Jean-Louis Blanchard pour La femme papillon.

L’auteure Chloé Archambault, lauréate du prix Jacques-Mayer du premier polar pour Alias Nina P. Photo : Courtoisie