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J’t’aime encore : quand le bilan de milieu de vie s’impose

L’amour. Encore et toujours. Quel rapport entretenons-nous avec lui, au tournant de la quarantaine? Avec la complicité de l’auteure Roxanne Bouchard, la comédienne Marie-Joanne Boucher a choisi de se pencher sur cette question et plusieurs autres thématiques qui y sont reliées à l’intérieur d’un monologue, J’t’aime encore, présenté le 26 octobre prochain à la Salle André-Gagnon.

D’entrée de jeu, Marie-Joanne Boucher utilise l’expression « crise de la quarantaine » pour résumer « J’t’aime encore. » Mais comme si l’expression apportait avec elle un sens péjoratif, elle précise : « mais pas frustrée. »

Dans « J’t’aime encore », la comédienne se questionne sur ces rêves qui nous bercent au tournant de la vingtaine. Vie de couple, maison, enfants, famille, mais qui après quelques années pâlissent à nos yeux. « Comme si le rêve rêvé était plus beau que le rêve vécu », confie-t-elle.

Est-ce dû à notre incapacité à être satisfait dans notre quotidien? Marie-Joanne Boucher n’a pas la réponse, mais elle ne cache pas qu’elle veut amener le public à se questionner là-dessus, entre autres, sans être moralisatrice pour autant.

Inspiré de faits réels

Fortement inspiré des vies de Roxanne Bouchard et Marie-Joanne Boucher, « J’t’aime encore » ne manque pas de matière. Selon la comédienne, elles pourraient facilement accoucher de deux autres spectacles du genre dans le futur tellement le thème de la crise de la quarantaine est large. « T’arrives à un carrefour de ta vie, donc t’es en questionnement et en repositionnement sur beaucoup de choses », mentionne-t-elle.

Néanmoins, peu importe l’âge ou le sexe des spectateurs, Marie-Joanne Boucher estime que tout le monde peut se retrouver dans « J’t’aime encore. » Selon elle, le fait que le tout est livré sous forme de monologue apporte beaucoup de légèreté à l’ensemble de l’œuvre qui s’apparenterait, par moment, à du stand-up comique. « On a déjà une dizaine de représentations de faites jusqu’à maintenant. On sera rendu à une quinzaine quand on va s’arrêter à La Pocatière. Je crois beaucoup en ce projet. Je suis certaine que les gens vont aimer ça et qu’ils ne s’ennuieront pas non plus. »

Pour plus d’informations, consultez le salleandregagnon.com.