Plusieurs le pensent mort ou dans les oubliettes. Pourtant, le Plan Nord est loin d’être chose du passé et la Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet (CCKL) veut que les entreprises de la région s’y intéressent. Elle juge même qu’il y a des opportunités d’affaires intéressantes qui les attendent.
Ce nouveau cheval de bataille, la Chambre de commerce n’est pas la seule organisation de la région à le porter. La SADC du Kamouraska, la MRC de Kamouraska, le CLD de L’Islet et le CAE de Montmagny-L’Islet se seraient tous entendus pour diffuser l’information sur la Société du Plan Nord, selon le directeur général de la CCKL, M. Luc Forgues. « On va possiblement organiser des déjeuners-conférences où les entreprises de la région pourront en connaître davantage sur cette organisation », précisait-il.
Cette dernière est au cœur même du déploiement du Plan Nord. Elle doit notamment veiller à son développement dans le respect des orientations définies par le gouvernement et en concertation avec les communautés autochtones concernées. « La réalité est différente là-bas. Les entreprises qui veulent y faire des affaires seront donc accompagnées du début à la fin », d’indiquer Luc Forgues.
La réalité est différente là-bas. Les entreprises qui veulent y faire des affaires seront donc accompagnées du début à la fin.
Bureau de commercialisation
Afin d’être à l’affût des possibilités d’affaires au nord du 49e parallèle, la Société du Plan Nord a mis en place un « Bureau de commercialisation ». Les entreprises peuvent s’y inscrire en se rendant sur le site internet https://plannord.gouv.qc.ca/fr/spn/. Ce bureau a pour but de soutenir les donneurs d’ordres publics et privés, d’appuyer les fournisseurs de biens et services du territoire et d’intéresser les investisseurs québécois, canadiens et étrangers aux occasions d’affaires sur le territoire du Plan Nord.
Jusqu’à maintenant, seulement trois entreprises du Bas-Saint-Laurent seraient inscrites sur cette plateforme, selon Luc Forgues. « Une entreprise comme Rousseau Métal pourrait soumissionner sur un appel d’offres qui lui permettrait de décrocher un contrat où elle fournirait toutes les étagères et les coffres à outils sur un projet quelconque. C’est un exemple comme un autre qui démontre toutes les possibilités qui s’offrent à nos entreprises régionales et c’est pourquoi il est important d’en faire la promotion », de conclure Luc Forgues.