Ouverte au public depuis trois ans, la Ferme Fibres et cie adapte ses visites aux intérêts de ses visiteurs, de l’élevage des alpagas à la fibre, en passant par l’autocueillette des camerises et l’interprétation de la culture des champignons.
Situé sur un vaste terrain dans un rang de Saint-Alexandre-de-Kamouraska, le lieu est idéal pour une visite à la ferme, autant pour les petits que pour les grands. On y retrouve une vingtaine d’alpagas, dont plusieurs de l’ancien troupeau des Alpagas d’Aldo, des coqs, des poules et des lapins. Plus loin, les gens peuvent cueillir des camerises.
« Lorsque nous accueillons les gens, nous adaptons la visite aux intérêts de chacun. Parfois, ce sont plus les alpagas, parfois les champignons. Les échanges sont toujours très intéressants », raconte Maryse Hénault-Tessier, copropriétaire.
On en apprend plus sur les origines, les caractéristiques, le mode de vie de l’alpaga et les principales facettes de l’élevage et de la transformation de la fibre. Panneaux d’interprétation, photos explicatives et petit quiz autonome complètent la visite. Sur place, des modules de jeux et tables à pique-nique sont accessibles.
Habituellement, ils accueillent à la ferme les jeunes des camps de jour, mais, pandémie oblige, ce ne sera pas possible cette année. Toutefois, ils invitent les familles, les touristes ou quiconque souhaite s’imprégner de la vie à la ferme, à s’arrêter du mercredi au dimanche. « Il y aura toujours quelqu’un pour les accueillir », lance Nicolas Chabot, copropriétaire.
À la fin, les visiteurs sont invités à s’arrêter à la boutique, qui a été rénovée dernièrement et qui propose toutes sortes d’items issus de la fibre d’alpaga, des produits comme de la confiture faite sur place, et bien plus.