À la suite de la suspension des visites par le gouvernement dans les hôpitaux dus à la pandémie de coronavirus, le besoin d’entrer en contact avec la famille et de briser l’isolement se faisant sentir auprès de la clientèle hospitalisée ou en fin de vie, la Fondation de l’Hôpital de Notre-Dame-de-Fatima a fait l’achat de trois tablettes électroniques munies d’une carte cellulaire, et ce, en collaboration avec le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent afin de permettre aux patients de pouvoir entrer en contact facilement avec les membres de leur famille.
« Nous souhaitions répondre à ce besoin émergent et ainsi soutenir de façon concrète les patients hospitalisés qui n’ont droit à aucune visite, ou ceux en fin de vie dont les visites sont limitées à une seule personne à la fois. Le fait d’avoir accès à des tablettes électroniques directement à l’hôpital facilitera les contacts avec les familles », mentionne le Dr Gaétan Lévesque, président.
De plus, les administrateurs de la Fondation ont autorisé l’achat de deux nouvelles tablettes destinées à la clientèle souffrant de problématique de santé mentale et de dépendance en suivi avec le CISSS du Bas-Saint-Laurent, et ce, au Kamouraska exclusivement. Les tablettes permettront de faciliter l’accessibilité avec le psychiatre traitant et son équipe de traitement, de faire le suivi pharmacologique, de pouvoir participer à des groupes d’intervention en ligne reconnus et de maintenir le contact avec des membres de leur famille.
Cette contribution s’ajoute aux actions de la Fondation qui a annoncé, en mars dernier, qu’elle assumera l’entièreté des frais liés à la location des téléviseurs dont elle fait la gestion, afin d’offrir aux patients la possibilité d’avoir un divertissement sans avoir à se soucier du côté financier pendant la restriction des visites.
« Les gens du Kamouraska et des municipalités environnantes peuvent compter sur l’appui de la Fondation en cette période difficile. Nous avons le désir de faire une différence dans le quotidien des personnes hospitalisées », a conclu la directrice générale, Maryse Pelletier.