La Maison de la prune de Saint-André-de-Kamouraska a été choisie comme l’un des sept bâtiments québécois dignes de bénéficier du titre de merveille du patrimoine bâti. Outre la belle visibilité associée à ce titre, la Maison de la prune servira d’inspiration pour une artiste en art visuel.
La reconnaissance obtenue par le magazine Continuité a été très bien accueillie par les propriétaires l’été dernier. La revue en question, consacrée au patrimoine bâti, a questionné ses lecteurs pour ses 40 ans, dans le but de savoir quelles étaient les sept merveilles du patrimoine bâti au Québec. La Maison de la prune a pris le 4e rang des sept merveilles, grâce à un vote du public.
« C’est très flatteur et une belle visibilité », indiquait le copropriétaire de la Maison de la prune Paul-Louis Martin.
Les autres merveilles sont le site historique national de Paspébiac, le monastère de l’Hôpital général de Québec, la Maison Drouin, l’Oratoire Saint-Joseph, Arvida et la Grande Ferme.
Le concours va toutefois plus loin. Un appel aux artistes en arts visuels a été lancé. En tout, ce sont sept artistes qui ont été sélectionnés par un jury de sélection. Chacun s’est vu attribuer un lieu à interpréter de manière créative. Marie-Jeanne Decoste a été choisie pour s’inspirer de la maison pour créer une œuvre d’art.
Les sept œuvres d’art qui résulteront du travail des artistes seront dévoilées le 24 octobre sur les réseaux sociaux du magazine Continuité. Pour souligner les 40 ans du magazine Continuité, ces œuvres figureront dans le numéro d’hiver dont la date de sortie est prévue pour le 15 décembre 2022. Un article de deux pages accompagnera les œuvres d’art pour chacun des lieux.
Rappelons que la Maison de la prune a été bâtie en 1840, et M. Martin et sa conjointe Marie de Blois l’ont acquise dans les années 1970. Ils l’ont restaurée tout en conservant son état d’origine. « C’est le projet d’une vie », dit simplement M. Martin. Encore une fois cet été, les visiteurs étaient au rendez-vous pour découvrir les vergers et les produits transformés.