SAINT-ONÉSIME-D’IXWORTH – Élue sans opposition le 29 janvier dernier, suite à la démission du maire précédent, M. André Hudon, la nouvelle mairesse de Saint-Onésime, Mme Hélène Laboissonnière regarde vers l’avenir et refuse de revenir en arrière. Récemment, nous l’avons questionnée sur les principaux enjeux qui touchent sa municipalité. Voici ce qu’elle nous a répondu.
Q : Vous avez été conseillère municipale de novembre 2009 à octobre 2013, pourquoi être revenue en politique, à la mairie cette fois?
R : Je viens d’une famille où mes parents, mes frères et mes sœurs ont toujours « donné au suivant ». Au départ, la politique, ce n’était plus dans mes plans. Je voulais surtout reprendre des activités bénévoles, recommencer à m’impliquer au sein de comités. L’appui des citoyennes et des citoyens et les demandes répétées à revenir siéger m’ont convaincu de me présenter.
Q : Le 5 octobre dernier, le conseil municipal adoptait à la majorité une résolution d’opposition au passage du pipeline de TransCanada sur le territoire de Saint-Onésime. Quelle est votre position à ce sujet?
R : Comme j’ai dit aux autres médias, je ne veux pas revenir là-dessus. On passe à autre chose et on regarde vers l’avant. Il faut attendre de toute façon, c’est rendu à d’autres instances.
Q : Comment qualifieriez-vous vos relations avec le conseil municipal actuel?
R : J’ai été élue le 29 janvier et j’ai présidé la séance du 1er février après notre assermentation (NDLR : Marie-Pier Beaulieu a été élue sans opposition au même moment, au siège #3). J’aurai une prochaine rencontre en plénière, le 29 février, avec le conseil au complet. On n’a pas eu le temps de pouvoir se rencontrer encore. Certains étaient déjà là quand je siégeais à l’époque et mes relations étaient bonnes avec eux.
Q : Votre prédécesseur, monsieur Hudon, a quitté la mairie en recommandant au conseil municipal d’évaluer la possibilité pour Saint-Onésime de se fusionner avec ses voisins environnants. Qu’en pensez-vous?
R : Pour le moment je n’ai pas à me positionner sur cette question. C’est avec le conseil au complet qu’on pourra regarder cela, éventuellement. On a déjà plusieurs services conjoints avec certains de nos voisins (NDLR : services incendie, matières résiduelles) et ça nous convient.
Q : Saint-Onésime a refusé de prendre part au projet du Chemin de Saint-Rémi (NDLR : un parcours de marche de 800 km inspiré du Chemin de Compostelle). Le point d’entrée au Kamouraska est actuellement à Saint-Gabriel-Lalemant. Cette situation pourrait-elle changer?
R : C’était une décision prise à l’époque par le conseil municipal. Mais avec le nouveau plan d’action du Parc régional du Haut-Pays, qui inclut aussi les Sentiers d’Ixworth, le projet va être remis à l’étude.
Q : À l’automne 2017, il y aura des élections municipales. Ça vous laisse peu de temps pour réaliser tout ce que vous souhaiteriez. Quelles sont vos priorités pour Saint-Onésime?
R : Il faut densifier la population et accroître l’assiette fiscale de la municipalité. Ça passe par le développement résidentiel de notre périmètre urbain. Un sondage a été envoyé aux familles en lien avec la politique familiale, on a notre plan de développement à revoir et le schéma de sécurité incendie à travailler. On aimerait aussi ravoir un agent de développement pour la municipalité. On en discutera avec les membres du conseil lors de notre prochaine séance.