La Pocatière : 500 personnes marchent pour le climat

Sur la 6e Avenue. Photo : Maxime Paradis.

La Pocatière a été le point de convergence d’environ 500 personnes provenant de tout Kamouraska—L’Islet venues marcher pour le climat le 27 septembre dernier. Ailleurs dans le monde, des événements similaires organisés en parallèle ont rassemblé des millions de personnes, dont 500 000 à Montréal seulement, notamment grâce à la présence de la jeune militante suédoise Greta Thunberg.

La planète n’avait pas les yeux tournés sur La Pocatière, contrairement à Montréal, mais Manuelle Mainguy avait tout de même le sentiment d’avoir contribué à une mobilisation planétaire sans précédent. La technicienne en biologie et agente en développement durable du Cégep de La Pocatière en était à la deuxième organisation d’une marche de ce type en moins d’un an. La précédente tenue en mars dernier avait attiré plus de 200 personnes. « Disons que j’étais mieux préparée que la première fois où je découvrais les embûches administratives au fil de l’organisation », a-t-elle mentionné en riant.

La température aidant, mais également grâce à l’appui de différents ambassadeurs du milieu tels Arbre-Évolution, Terra Terre et Co-éco, la marche pour le climat a permis de ratisser beaucoup plus large en attirant pas moins de 500 personnes, autant des étudiants que des citoyens concernés par l’avenir de la planète.

« De voir que la population répond, pas juste les étudiants, c’est la plus grande des satisfactions », a confié Manuelle Mainguy.

Le parcours constituait une boucle à partir du Cégep de La Pocatière en empruntant la 4e Avenue Painchaud, la 9e Rue Desrochers, la 6e Avenue Pilote et puis la 1re Rue Poiré. En chemin, deux « sit-in » ont eu lieu devant l’école Saint-Charles et le Carrefour La Pocatière afin de prendre un moment de réflexion sur les actions concrètes à poser pour avoir un impact positif sur l’avenir de la planète.

Parmi la foule, les quatre candidats à l’élection fédérale du 21 octobre représentant les principaux partis politiques s’étaient déplacés. Une présence remarquée par les organisateurs et les marcheurs. « J’espère que ce n’est pas juste pour bien paraître en période électorale. Je crois que tous les partis réalisent que l’environnement est important pour les citoyens, mais qu’ils ne le mettent pas nécessairement en priorité dans la gestion des affaires courantes de l’État. On souhaite être plus écouté et que des prises d’actions concrètes et assez radicales soient prises pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris », a ajouté Manuelle Mainguy.

Cours suspendus

Précédant la marche, une journée de réflexion s’est déroulée au Cégep de La Pocatière qui avait suspendu les cours pour l’occasion, à l’instar d’autres institutions d’enseignement collégial au Québec. En avant-midi, des conférences et un bilan des actions déjà posées par le Cégep de La Pocatière ont permis de poser un diagnostic de l’impact environnemental de l’institution dans le milieu. En après-midi, des tables de discussions sur des thématiques précises ont permis d’orienter les futures politiques en développement durables qui seront adoptées par le Cégep.

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