Les membres du comité sur la forêt de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) se sont réunis par visioconférence pour discuter des impacts de la crise de la COVID-19 sur le secteur forestier et des opportunités de développement, non seulement lors de la relance, mais aussi pour le long terme.
Lors de la rencontre, les mairesses et maires ont signifié que la relance de l’économie dans plusieurs régions du Québec passe par le secteur forestier, et cela, tant au niveau de la transformation que de l’aménagement de la forêt publique et privée. « Nous connaissons tous l’importance de la forêt dans nos économies basses laurentiennes et de la Côte-du-Sud. Près de 3000 emplois pour le Bas-Saint-Laurent et plus de 1000 dans la MRC de L’Islet dépendent directement de ce secteur d’activité économique », a rappelé le maire de la Ville de Saint-Pascal, Rénald Bernier.
Les changements climatiques ont été également au cœur des discussions. « Mettre l’économie sur pause a des effets positifs sur les émissions des gaz à effet de serre. Toutefois, lors de la relance, il faudra s’assurer que cet arrêt obligatoire nous incite collectivement à diminuer notre empreinte carbone. Profitons de la crise actuelle pour revoir nos façons de faire, pour utiliser davantage notre bois dans nos constructions. C’est une façon de capter un maximum de carbone, de construire durablement et de soutenir notre économie locale, régionale et nationale. Il faut le rappeler, la forêt est un moteur socio-économique pour près de 220 municipalités québécoises », a souligné le président du comité sur la forêt de l’UMQ et maire de Val D’Or, M. Pierre Corbeil.
Plusieurs mesures du plan de relance de l’UMQ visent à soutenir les entreprises et l’achat local. « C’est essentiel pour l’économie de la région du Bas-Saint-Laurent et de la Côte-du-Sud. Il faut soutenir nos commerces, nos entreprises et nos industries locales. Ce sont d’importants employeurs pour nos communautés », a conclu M. Bernier.