Depuis plus d’un an, les réseaux sociaux et les gens du Kamouraska se demandaient ce qu’il était advenu du Christ au Calvaire de Saint-Germain. Malencontreusement vandalisé, il a dû être restauré avant de revenir cet automne avec l’apparence qu’il avait au début de son existence.
M. Benoi Deschênes, sculpteur de Saint-Jean-Port-Joli, a minutieusement reconstitué cette œuvre patrimoniale de Louis-Thomas Berlinguet, créée en 1850 à la demande du curé Quertier, personnage légendaire et controversé de l’histoire de l’Église catholique de cette époque dans le Kamouraska, au Québec et même aux États-Unis.
Y a-t-il lieu d’en faire une histoire ? « Cet événement s’inscrit dans Notre histoire, encore jeune », estime Jacinthe Thiboutot, présidente du comité de développement de Saint-Germain. Selon elle, nous sommes collectivement en train d’apprendre à donner une valeur à notre patrimoine. L’ignorance explique ces gestes malencontreux, sans pourtant les excuser.
La contribution financière de la municipalité témoigne de son engagement à faire connaître et aimer son histoire en vue d’assurer le respect de son patrimoine. « Notre communauté est fière de son retour à sa place. Il ne dérange pas, mais il y restera intact ; il parle de là d’où nous venons », conclut-elle.