Plus de cinq semaines depuis l’arrivée de la pandémie COVID-19 au Québec et des périodes de confinement subséquentes, le député Bernard Généreux poursuit ses discussions auprès des entreprises régionales, des chambres de commerce de Montmagny–L’Islet—Kamouraska—Rivière-du-Loup, en plus d’avoir entamé des discussions avec les représentants de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), et du Conseil du patronat du Québec, afin de prendre le pouls du milieu des affaires ailleurs au Québec et de partager les idées au sein de l’opposition officielle.
En tant que ministre du cabinet fantôme responsable de l’Agence de développement économique du Canada pour le Québec et du Développement économique rural, il contribue ainsi à l’élaboration d’un plan de relance pour l’économie, qui a subi une chute importante en raison de la crise de santé publique qui a nécessité la fermeture temporaire de plusieurs secteurs d’activité économique. À la lumière de ces rencontres, certains regroupements d’affaires craignent que jusqu’à 30% des PME ne soient pas être en mesure de survivre financièrement après le confinement. Le député souligne que c’est ultimement la durée de la crise de santé publique qui déterminera la gravité des impacts économiques.
Le député n’a pas hésité à identifier et dénoncer les lacunes dans les plans initialement proposés par le gouvernement, notamment l’absence d’une solution pour l’accès à la Prestation canadienne d’urgence pour les travailleurs saisonniers qui se retrouvent sans emploi, et les critères trop contraignants pour l’accès à la subvention salariale pour les entreprises ayant subi une baisse de revenus importante et l’impasse des agriculteurs n’ayant pas accès au compte d’urgence. « Les gens d’affaires que je rencontre veulent une relance rapide, structurée et un plan d’action à court terme. Actuellement, beaucoup d’argent est investi par le gouvernement sans véritable stratégie. Il faut agir pour aider la communauté, mais de façon responsable », déclare M. Généreux.