Bien que le Grand labyrinthe Kamouraska détienne depuis 2022 le record Guinness du plus grand labyrinthe de maïs au monde, il appert toutefois que ce fait d’armes ne figure pas dans la dernière édition du célèbre livre.
C’est d’ailleurs à sa grande surprise que le créateur du labyrinthe lui-même, Luc Pelletier, n’a pas vu son exploit illustré dans l’édition 2024. Chaque année, rappelons-le, le livre recense une collection de records du monde reconnus au niveau international, qui sont à la fois des prouesses humaines et des extrêmes naturels.
« C’est depuis mon jeune âge que je lis chaque année le livre Guinness des records. Pour l’édition 2024, j’étais enjoué, car je m’attendais à ce qu’on fasse référence à mon record. Toutefois, à ma grande déception, mon exploit ne s’y retrouve pas. J’avoue que j’ai trouvé ça ordinaire », a-t-il raconté au Placoteux lors d’un bref entretien téléphonique.
Étonné, Luc Pelletier a contacté directement l’éditeur pour connaître les raisons inhérentes à cette situation. La réponse fut à la fois simple et surprenante. « On m’a répondu que ça dépendait de la bonne volonté du rédacteur du bouquin, et que c’est au final lui qui décidait des records qui apparaissent dans le livre, et ce, même si le mien est certifié formellement sur leur site internet. Je me réjouis toutefois que mon Labyrinthe se retrouve sur certains sites internet du Québec, et également dans un livre de l’auteure Émilie Rivard », a ajouté M. Pelletier.
Toujours un succès
M. Pelletier ne souhaitant pas révéler l’achalandage exact du labyrinthe pour l’édition 2023, il a toutefois affirmé au Placoteux que celui-ci était à la hausse, et qu’il entendait de plus en plus parler de son attraction, située à La Pocatière.
« L’édition du labyrinthe avec la fleur de lys à très bien fonctionné. Si tu faisais le parcours à l’instinct, ça pouvait te prendre jusqu’à six heures. Bien entendu, il fallait surveiller, car certains laissaient des indices pour vous signaler que vous preniez une mauvaise direction. Mais généralement, moins de 10 % des visiteurs sont parvenus à résoudre l’énigme sans tricher », a-t-il résumé.
Luc Pelletier a d’ailleurs confirmé au Placoteux qu’il y aura une neuvième édition du Grand Labyrinthe Kamouraska en 2024. Même si le principal intéressé adore construire ce parcours, il est le seul à faire l’essentiel du travail, de la conception à la fabrication du labyrinthe. Il reçoit de l’aide uniquement lorsqu’il ramasse les tiges de maïs coupé.
« J’avoue, c’est beaucoup de travail, mais le jeu en vaut pourtant la chandelle. En espérant qu’un jour, mon exploit soit enfin publié officiellement dans le traditionnel livre Guinness des records », a-t-il conclu.