Le labyrinthe pourrait ne plus se faire à La Pocatière

Photo : Courtoisie Luc Pelletier.

Les samedis pluvieux ont mené à un achalandage en dessous des objectifs du promoteur du labyrinthe de La Pocatière, Luc Pelletier. Aussi, rien n’est certain quant à un retour du labyrinthe à La Pocatière en 2020.

Si son concepteur visait 25 000 visiteurs, c’est plutôt moins de 19 000 personnes, le nombre atteint l’an passé, qui l’ont visité. Luc Pelletier, le promoteur privé qui conçoit et fabrique le labyrinthe, n’a toutefois pas souhaité préciser le chiffre exact.

Les samedis pluvieux auraient nui à l’achalandage, selon lui.

Reste que plusieurs personnes de l’extérieur sont venues dans la région pour défier le labyrinthe. Selon les estimations de M. Pelletier, cette proportion serait d’environ 90 % et ces visiteurs proviennent principalement de la région de Québec et de la Beauce.

Record Guinness

Aussi, rappelons que l’on souhaitait affubler le labyrinthe du titre du plus grand au monde. Là encore, l’officialisation pour les records Guinness est compromise.

Le labyrinthe serait le plus grand, mais il semble qu’il y aurait une nuance entre la partie plus traditionnelle du labyrinthe et l’espace plus créatif.

« Oui, en terme de superficie, on bat celui qui était aux États-Unis, mais là où le bât blesse et ça je ne l’avais pas lu, c’est que toute la partie artistique ne compte pas. Ils disent qu’il faut toujours avoir les chemins de la même largeur, avec des murs quasi tous égaux », a constaté Luc Pelletier.

Ce dernier veut faire un autre labyrinthe l’an prochain et cette fois plus conventionnel pour qu’il soit officiellement le plus grand au monde. Il doit toutefois quitter le site actuel, en raison de la rotation des champs, ce qui était prévu. S’il ne confirme pas l’endroit où il veut développer son prochain projet, il admet que ce pourrait ne pas être à La Pocatière.

« Je cherche un 80 acres de champ pour l’année prochaine et je reviens au labyrinthe classique, pour avoir le record. C’était sûr que c’était la dernière année ici. Je cherche partout. Ce que je regarderais c’est peut-être plus près de Québec. Mais il n’y a jamais rien de définitif », conclut Luc Pelletier.