Le nom Centre d’hébergement D’Anjou restera

Les gens qui s’étaient opposés à ce que le CISSS du Bas-Saint-Laurent change le nom de Centre d’hébergement D’Anjou pour Centre d’hébergement Saint-Pacôme ont obtenu gain de cause, puisque le CISSS du Bas-Saint-Laurent a adopté une résolution mercredi qui demande au ministre de conserver le nom D’Anjou dans l’appellation.

La municipalité et la famille de Mme D’Anjou avaient appris par les médias la volonté du CISSS de modifier le nom. Sur son site web, ce dernier expliquait sa décision par une volonté d’assurer une certaine uniformité dans la dénomination de ses établissements afin « qu’elle reflète bien la nature de leur mission et de leurs activités ».

Une vingtaine d’autres établissements étaient aussi touchés sur les territoires de Rivière-du-Loup, Les Basques, Rimouski-Neigette, La Mitis, La Matanie et La Matapédia.

« Rachel D’Anjou-Coulombe a porté sur ses épaules un projet novateur et d’envergure pour l’époque. On parle ici des années 1960. Sa contribution est considérable pour la municipalité de Saint-Pacôme, autant au niveau économique que social », soutenait la mairesse, Mme Nathalie Lévesque.

Je me réjouis de cette décision, j’y tenais et c’est une excellente nouvelle.

Marilyne Coulombe, fille de Rachel D’Anjou-Coulombe, également infirmière de carrière et nouvellement retraitée, avait été également surprise de la décision du CISSS du Bas-Saint-Laurent.

Finalement, le CISSS a demandé par résolution au ministre d’utiliser l’appellation Centre d’hébergement D’Anjou de Saint-Pacôme.

« Je me réjouis de cette décision, j’y tenais et c’est une excellente nouvelle », a réagi la mairesse.

Depuis 1969, l’établissement a porté les noms d’Hôpital D’Anjou, Centre D’Anjou et Centre d’hébergement D’Anjou. Sa fondatrice, Mme Rachel D’Anjou-Colombe, est née à Saint-Pacôme le 4 avril 1919 et est décédée le 3 août 1982, il y a 35 ans. Mme D’Anjou-Coulombe était la mère de Pierre, Marilyne et Jean-Simon, qui habitent toujours Saint-Pacôme avec leur famille.