Le propriétaire de l’immeuble à logement incendié en novembre dernier, à La Pocatière, appelle les gens du milieu à être vigilant aux environs du bâtiment qui n’a toujours pas été démoli. Du vandalisme y a été constaté récemment, à l’intérieur même des ruines restantes.
L’immeuble serait démoli depuis bien longtemps si cela n’en tenait qu’à la volonté du propriétaire, François Paradis. Incendiée le 20 novembre dernier, la structure du bâtiment qui comptait 16 logements et qui abritait une trentaine de locataires gît toujours sur la 11e Avenue Bouchard à La Pocatière.
« On ne pouvait rien démolir, tant que tout n’était pas réglé avec notre assureur. Tout s’est finalisé il y a trois semaines, lorsque la crise du coronavirus a débuté », explique-t-il.
Une fois que la pandémie sera terminée, François Paradis entend donc faire la demande d’un permis à la Ville de La Pocatière et procéder à la démolition. En attendant, il fait appel à la vigilance des gens, car le 4 avril dernier, des malfaiteurs sont entrés à l’intérieur même du bâtiment. Du vandalisme y a été constaté.
« Ils ont été aperçus par des locataires de nos immeubles voisins. Il ne faut pas aller là. Ce n’est pas sécuritaire pour ceux qui s’y aventurent et ça ne le serait pas non plus pour les services d’urgence qui devraient se rendre sur place leur porter assistance s’il arrivait quelque chose. Dans le contexte actuel, en plus, ce n’est clairement pas le temps d’engorger les services d’urgence inutilement », ajoute-t-il.
Selon M. Paradis, les vandales seraient entrés par une porte patio d’un logement du premier étage, malgré que tous les accès potentiels avaient été sécurisés afin de décourager d’éventuels malfaiteurs. Ils auraient fait des graffitis sur les murs toujours debout du bâtiment et auraient tenté de voler des effets personnels qui n’avaient toujours pas été récupérés par d’anciens locataires, comme des ordinateurs ou un vélo jugé encore en bon état. Des matériaux encore récupérables et qui auraient été rassemblés à un endroit précis du bâtiment auraient disparu.
« Ce n’est pas très respectueux. Il y a des gens qui n’avaient pas eu le courage de retourner à l’intérieur après l’incendie. D’autres avaient envoyé des proches chercher des effets personnels et certaines choses ont été oubliées. C’est arrivé soudainement cet incendie-là, les gens ont eu que quelques secondes pour quitter. Dans certains logements, il y avait encore de la nourriture sur la table, car le feu est survenu à l’heure du souper. Les blessures sont encore vives pour plusieurs locataires », raconte le propriétaire.
François Paradis mentionnait que la Sûreté du Québec a été avisée afin qu’elle garde l’œil ouvert aux abords du bâtiment, en attendant sa destruction pure et simple. Le propriétaire précisait avoir l’intention de rebâtir dans le futur, mais que le projet et les délais n’étaient pas encore arrêtés.