Le Salon des métiers fait le plein pour sa deuxième édition

De gauche à droite: Joëlle Hudon, Audrey Massé et Martine Thériault. Photo : Maxime Paradis

Une quarantaine de kiosques, et environ 400 élèves provenant des écoles primaires environnantes de La Pocatière. Le Salon des métiers de l’école Sacré-Cœur a fait le plein pour sa deuxième édition, après un arrêt pandémique de quatre ans. Devant l’engouement, le comité organisateur pense déjà à l’expansion de ses activités l’an prochain.

Le Salon des métiers est le fruit d’une idée émise par le comité de parents de l’école Sacré-Cœur. Tenu une première fois en 2019, l’événement, comme bien d’autres, a fait une pause pandémique entre 2020 et 2022, jusqu’à ce que les consignes sanitaires ne s’appliquent plus pour les écoles.

« Les efforts mis cette année pour repartir la roue ont été impressionnants », confie Joëlle Hudon, directrice de l’école Sacré-Cœur.

Une quarantaine d’exposants ont répondu à l’appel de cette deuxième édition. En peu de temps, la Salle Desjardins du Centre Bombardier affichait complet en prévision de l’événement tenu le 5 mai dernier entre 8 h 15 et 15 h.

« La première année, c’était surtout les parents des enfants qui avaient participé à l’activité à titre d’exposants. Cette année, on ratisse beaucoup plus large que le cercle familial, avec des gens qui n’ont aucun lien avec l’école », indique Audrey Massé, enseignante de troisième année et membre du comité organisateur.

Les exposants ont également bien compris à qui ils s’adressaient. Pratiquement tous les kiosques avaient un petit quelque chose de ludique et d’interactif à présenter pour capter l’attention des enfants; « un beau problème », ajoute Audrey Massé.

« À notre avis, il faudra l’an prochain tenir le Salon sur la patinoire. Comme les kiosques sont plus imposants, nos exposants sont à l’étroit, et plusieurs manquent d’espace pour faire des démonstrations. »

Semer une graine

L’objectif caché derrière la Salon des métiers est de semer une graine sur les possibilités de métiers futurs qui s’offrent aux 400 enfants de quatrième, cinquième et sixième années des écoles primaires du secteur La Pocatière, dans un avenir plus rapproché qu’on ne pourrait le penser.

La variété d’exposants présents, dont plusieurs entreprises privées, organisations et maisons d’enseignement supérieur de la région, a bien démontré l’univers des possibles qui les attendent.

« C’est une façon de travailler la rétention de nos jeunes, dans le futur », poursuit Audrey Massé. Sa fille, actuellement élève au deuxième cycle du primaire, lui confiait récemment vouloir devenir scientifique. Or, elle croit déjà qu’il est impossible pour elle de faire ce métier à La Pocatière quand elle sera grande.

« Quand on connaît bien tous les centres de recherche qu’il y a ici, on sait pourtant que c’est faux », enchaîne-t-elle.

Audrey Massé et Joëlle Hudon ont bénéficié de l’aide d’une autre enseignante de l’école, Martine Thériault, et de deux mamans, Valérie Bélanger et Sophie Duguay, dans l’organisation du Salon des métiers.

Une dizaine d’autres parents bénévoles et une série de partenaires — Ville de La Pocatière, Développement économique La Pocatière, Fondation Desjardins, IGA, et Publicité P. A. Michaud — ont rendu cet événement possible.

Des élèves font la tournée des kiosques.

Photos : Maxime Paradis