Le Semoir, une initiative d’écoéducation pilotée par Arbre-Évolution, est en mission auprès des entrepreneurs de la région afin de financer la 2e cohorte de classes dans son programme environnemental novateur, Le Verger de l’Évolution, d’ici la prochaine rentrée scolaire. L’an dernier, malgré la pandémie, l’organisme avait été en mesure de mobiliser six entreprises afin de soutenir la participation de six classes pour un montant total de 45 000 $.
Le Semoir gagne en popularité depuis son lancement en 2019. L’initiative est en action partout au Québec pour offrir des ateliers écoéducatifs dans les écoles et aménager des classes extérieures nouveau genre. « C’était une extension naturelle pour Arbre-Évolution. Nous étions déjà impliqués dans les écoles avec nos projets de reboisement social. On a vite constaté que les milieux scolaires avaient soif d’opportunités environnementales pour leurs élèves », explique Simon Côté, coordonnateur d’Arbre-Évolution, une coopérative basée à L’Islet.
En 2020, à la suite de l’acquisition inattendue d’un verger interprétatif situé à Sainte-Louise, au cœur de la Côte-du-Sud, Arbre-Évolution a mis au point un programme unique piloté par Le Semoir et s’adressant aux écoles primaires situées entre Montmagny et Saint-Pascal. « Ce qu’on cherche à offrir, c’est une expérience immersive qui transformera l’élève. Nous voulons outiller notre jeunesse face aux défis du climat qui se dressent à l’horizon », précise Marie-Claude Bernier, chargée de projets pour Le Semoir.
Le Verger de l’Évolution est un programme pédagogique de trois ans offert aux élèves de 4e, 5e et 6e année du primaire. Il propose 15 ateliers (en classe et au verger) ancrés dans les notions de science, technologie, arts et multimédia du Programme de formation de l’école québécoise. « C’est unique en son genre. Il s’agit d’un clé en main académique pour les enseignants qui peuvent poursuivre l’évaluation de leurs élèves dans le cursus scolaire officiel », explique Mme Bernier. Pour chaque atelier de la programmation, un cahier de l’élève, une situation d’apprentissage-évaluation et une grille d’évaluation des compétences ont été créés de manière à s’enraciner dans le parcours scolaire de l’élève. Le projet a d’ailleurs été couvert par un reportage diffusé le 28 janvier dernier sur les ondes de Télé-Québec, à l’émission L’Avenir nous appartient.
Le Semoir : Verger de l’Évolution est financé par les entreprises de Côte-du-Sud par le biais de contributions variant de 1250 $ à 5000 $ par année. Actuellement, des entreprises comme Plastiques Gagnon et Inno-3B se sont notamment engagées à injecter 15 000 $ sur trois ans. « Les entreprises sont des citoyens corporatifs. Dans notre société, elles ont la capacité de faire la différence. Elles sont portées par des personnes qui ont des idéaux, qui savent qu’il y a urgence d’agir et qui voient en l’écoéducation de notre jeunesse une solution d’avenir », explique M. Côté.