Le syndicat veut que le CISSS soit plus « proactif »

Photo : Courtoisie.

Le FIQ-SPSICR-BSL souhaiterait que le CISSS du Bas-Saint-Laurent profite du faible nombre de cas de la COVID-19 dans la région pour être plus proactif et plus avant-gardiste.

Selon le syndicat des professionnelles en soins, notre région gagnerait à adopter certaines mesures tout de suite, plutôt qu’attendre d’avoir des éclosions dans les centres de personnes âgées. Le Bas-Saint-Laurent n’en a pas pour le moment.

« On peut penser par exemple à l’employeur qui fournirait et laverait les uniformes si une éclosion survient, selon la directive du Ministère. Pourquoi ne pas profiter de la « chance » d’être relativement épargné pour être plus proactif en mettant cette mesure de précaution supplémentaire tout de suite ? », questionne Cindie Soucy, présidente du FIQ-SPSICR-BSL.

La semaine dernière, le syndicat déplorait un manque de communication qui rendait les travailleuses nerveuses. Selon Mme Soucy, ces dernières assistaient aux transformations des CHSLD en zones froides et zones chaudes sans trop savoir comment gérer ces changements.

« C’était difficile d’avoir des réponses claires, par exemple, je fais quoi si j’ai à ma charge un résident dans la zone chaude, puis un autre dans la zone froide ? », ajoute-t-elle. Des rencontres récentes laissent présager que la communication sera améliorée sur tous les paliers, a pu constater Mme Soucy.

Aussi, malgré le nombre faible de cas et surtout le nombre stable ces derniers jours, les professionnelles en soins montrent de l’inquiétude face aux règles qui changent souvent. « Nos professionnelles en soin de tout le territoire sont inquiètes de la tournure que cela pourrait prendre si les cas se mettent à augmenter rapidement dans la région », conclut-elle.