Le tourisme est en explosion au Kamouraska. Du moins, tous les indicateurs pointent en ce sens. Et sur le terrain, les intervenants touristiques peuvent également en témoigner.
Un simple regard sur les statistiques de fréquentation au bureau touristique de la Maison du Kamouraska à La Pocatière suffit à démontrer cette tendance. L’an dernier, alors que l’ancienne maison touristique a opéré beaucoup moins longtemps afin de permettre le début des travaux de la Maison du Kamouraska, 7137 visiteurs ont été recensés. En date du 6 septembre, après 76 jours d’opération cette année, les chiffres montent à 9459.
« On le voit aussi au chapitre de la moyenne des nuitées aussi qui est passée à un peu plus de trois ces dernières années », indique Pascale Dumont-Bédard, directrice générale de Promotion Kamouraska.
Sur le terrain, l’ensemble des intervenants interrogés confirme cette augmentation. Chez Zone Aventure à Saint-Joseph-de-Kamouraska, le propriétaire Tony Charest parle d’un mois de juillet record. Au Comptoir Gourmand de Kamouraska, qui en était à son 3eété d’opération, la copropriétaire Caroline Cyr utilise elle-même le terme « explosion. » Non loin, au Café Bistro Côté Est, la copropriétaire Perle Morency avoue avoir refusé jusqu’à une soixantaine de personnes par soir au plus fort de la saison touristique. Enfin, à l’Auberge Comme au premier jour de Saint-Pacôme, la copropriétaire Doris Parent confirme observer une augmentation de la clientèle et du nombre de nuitées depuis quelques années.
Selon Pascale Dumont-Bédard, l’offre qui s’est diversifiée ces dernières années sur le territoire y est assurément pour quelque chose, mais également l’excellente réputation doit jouit le Kamouraska à l’échelle nationale, portée par des ambassadeurs comme Christian Bégin et Ève Landry. « Nous on le constate vraiment sur les médias sociaux. Quand on parle du Kamouraska, l’interaction explose. C’est vraiment un territoire en effervescence », ajoute Karine Lebel, responsable des communications chez Tourisme Bas-Saint-Laurent.
De plus, elle rappelle que toute la promotion réalisée nationalement pour le Bas-Saint-Laurent depuis trois ans par son organisation ne peut qu’avoir une incidence positive sur le Kamouraska qui en est la porte d’entrée. « Ce qu’on constate, ce que nous sommes plus juste un trait d’union entre la Gaspésie et le Nouveau-Brunswick comme c’était le cas il y a 10 ans. Nous sommes devenus une destination. Et le sondage de CAA Québec de cette année en témoigne. Nous sommes ressortis dans le top 5 des endroits où les Québécois voulaient passer leurs vacances. 5. Avant, on tournait autour de la 13eposition », rappelle Karine Lebel.