Le vétéran journaliste Marc Larouche joint le Placoteux

Marc Larouche

L’annonce récente du départ de son rédacteur en chef Maxime Paradis pour aller travailler à l’UPA du Bas-Saint-Laurent a surpris l’entièreté de l’équipe du Placoteux. Par contre, force est de constater que la providence a été du côté de la direction de l’hebdomadaire, puisque celle-ci a su lui trouver un remplaçant à sa hauteur. En effet, le vétéran journaliste demeurant à Rivière-du-Loup, Marc Larouche, vient tout juste d’être embauché par la coopérative d’information.

Animateur, comédien, metteur en scène, journaliste, pianiste et auteur, Marc Larouche n’a cessé d’étonner au fil de sa carrière. Étant une des figures médiatiques emblématiques du Bas-Saint-Laurent, il est incapable de faire ses courses sans se faire aborder. Son arrivée représente ainsi une excellente nouvelle pour Le Placoteux.

« Dans le contexte de pénurie de main-d’œuvre que nous connaissons, je ne m’attendais pas à recevoir une candidature de prestige et d’envergure comme celle de Marc Larouche. Avec les hauts standards de qualité que nous avons implantés au journal dans les dernières années, je sais que Marc n’aura aucune difficulté à livrer la marchandise! », a déclaré Louis Turbide, directeur général du Placoteux.

Le parcours d’une icône de l’information

Après des études en communications en 1986, Marc Larouche entreprend sa carrière radiophonique dans Charlevoix, d’où il est d’ailleurs originaire. Il joint deux ans plus tard le Groupe Radio Simard de Rivière-du-Loup, ville qu’il adoptera jusqu’à aujourd’hui.

Depuis plus de 30 ans, il cumule les rôles d’animateur radio et télé, de chroniqueur et de journaliste, métier qu’il a notamment pratiqué pour le quotidien Le Soleil durant 18 ans, en plus d’avoir œuvré comme chef d’antenne à V télé, CIMT (TVA) et CKRT (Radio-Canada). Il a également travaillé pour le défunt Saint-Laurent–Portage ainsi qu’à Info-Dimanche dans le secteur de Rivière-du-Loup. Il s’est aussi fortement fait remarquer comme animateur/réalisateur avec plusieurs émissions à MAtv, tout en ayant œuvré à Radio-Canada Première, Bas-Saint-Laurent.

En 2006, le public louperivois lui découvre des talents de comédien dans la pièce historique Le Reliquaire. Deux ans plus tard, cet homme aux multiples talents devient professeur pour l’École de théâtre Françoise-Bédard. En 2013, il écrit le livre Les messagers de saint frère André, puis cosigne l’année suivante le bouquin Réflexions menant au dépassement de soi.

Après une année en politique avec le député Jean d’Amours, il lance en 2014 son entreprise, La boîte à M@rc, qui offre des services spécialisés en communications, notamment en rédaction.

« Après 10 ans, je suis content de redevenir journaliste à temps plein », dit la nouvelle recrue du Placoteux.

Marc Larouche n’est pas qu’une figure connue du domaine médiatique. Avec son piano, il ensoleille souvent le quotidien des aînés en résidence dans toute la région. Durant 10 ans, chaque semaine, il a joué bénévolement pour les personnes en fin de vie à la Maison Desjardins de soins palliatifs du KRTB.

On le voit d’ailleurs souvent derrière son clavier lors d’événements de prestige. Depuis 2019, il est également professeur de piano à l’École de musique Alain-Caron. Durant la pandémie, pour divertir les gens seuls, il a organisé des concerts sur les réseaux sociaux, qui ont vite migré vers une diffusion en direct à MAtv Bas-Saint-Laurent. Cette initiative lui a valu le grand prix Cultura, remis par la Ville de Rivière-du-Loup pour un projet exceptionnel par un individu. La même année, la députée bloquiste Caroline Desbiens l’a reconnu comme grand communicateur sur les deux rives, en lui remettant le Lys de Caroline.

Maintenant journaliste au Placoteux, Marc Larouche se dit très enthousiaste à l’idée de couvrir l’actualité dans les MRC de Kamouraska et de L’Islet, lui qui de Charlevoix, et sans vraiment le savoir, a commencé dès son adolescence à établir le pont qui le mènerait vers la rive sud.

« J’avais 11 ans en 1975, lorsque les radios de type CB étaient populaires. L’une des personnes avec qui je communiquais régulièrement n’était nulle autre que Gertrude Madore de Kamouraska, qui a longtemps géré le Centre d’interprétation de l’anguille. Elle du côté sud, moi et mes parents du côté nord au quai de Pointe-au-Pic, nous faisions des signaux de phares avec nos automobiles. Nous les visitions chaque été. Je ne me doutais pas qu’une dizaine d’années plus tard, ma vie se poursuivrait du côté sud. C’est donc pour moi un honneur de continuer à informer la population avec un hebdomadaire aussi prestigieux et présent dans la vie du Kamouraska qu’est le Placoteux. Merci de m’accueillir! », a conclu avec enthousiasme Marc Larouche.