Le Cégep de La Pocatière, qui a le mandat de « sauver la session » des étudiants, déploie des mesures hors normes en raison de la fermeture de ses établissements causée par la pandémie de coronavirus.
Pour ce qui est d’abord de la formation continue, les classes virtuelles ont repris le 30 mars. Cette façon de faire était déjà déployée. Seuls les stages dans les milieux sont pour le moment toujours en arrêt jusqu’à nouvel ordre.
Concernant maintenant la formation régulière, les activités reprendront graduellement dès le 6 avril.
« Ces activités se dérouleront à distance et de différentes façons : enseignement en ligne en mode synchrone ou asynchrone, capsules vidéo, travaux divers, etc. Seuls les stages dans les milieux sont pour le moment toujours en arrêt jusqu’à nouvel ordre », indique la directrice générale de l’établissement Marie-Claude Deschênes.
Le Cégep a instauré des services à distance pour supporter au mieux les enseignants. Un centre d’aide à la réussite à distance sera aussi déployé pour les étudiants. Il comprend des services pour les étudiants ayant des besoins particuliers, des services d’aide psychosociale, des services d’aide financière aux études et autres.
« Dans chaque département, dans un délai très court, les enseignants ont travaillé très, très fort pour établir, pour chaque cours, les mesures de reprise les meilleures possible dans les circonstances. Ces mesures tiennent compte des particularités de chacun des cours, du contexte de travail des enseignants et du contexte d’études de chaque étudiant. Pour notre établissement, cela représente 275 cours différents. La reprise des activités pédagogiques représente un défi pour tous : étudiants, membres du personnel enseignant et non enseignant. La mobilisation dans notre cégep est exemplaire. Fidèle à nos valeurs, tout le personnel a placé les étudiants au centre des préoccupations », a ajouté Mme Deschêsne.
La date de fin prévue au calendrier scolaire demeure la même, soit le 22 mai.
La récupération du matériel essentiel à la reprise des activités pédagogiques est terminée. « Nous avons, de façon très sécuritaire, trouvé des moyens pour les remettre aux étudiants ou encore pour leur assurer un service de livraison à domicile », conclut Mme Deschênes.