Les CSS de la région accueillent favorablement le plan Drainville de rattrapage scolaire

Photo : Taylor Flowe (Unsplash.com)

Le plan de rattrapage scolaire, annoncé récemment par le ministre de l’Éducation Bernard Drainville afin d’assurer un accompagnement suffisant et une récupération adéquate pour les élèves touchés par la grève, a finalement été très bien accueilli par les deux centres de services scolaires (CSS) situés en Côte-du-Sud. 

Bien qu’on ne connaisse pas encore la portion exacte du 300 M$ disponible qui sera allouée à chaque CSS de la province, les détails de ce plan seront acheminés par chaque établissement aux parents et aux étudiants adultes dans la semaine du 22 janvier. Sa mise en œuvre devrait par ailleurs débuter le lundi 29 janvier prochain. 

« Pour le moment, les directions d’école sont en processus d’évaluation des besoins pour les élèves, et elles évaluent les ressources disponibles afin de bien les accompagner [tutorat] », a mentionné au Placoteux Isabelle L’Arrivée-Lavoie, conseillère en communication pour le Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud.

Côte-du-Sud. 

« Le centre de services travaillera au cours des prochains jours avec les directions et leurs équipes-écoles, afin d’établir une offre de services qui répondra au besoin des élèves », a quant à elle ajouté Geneviève Soucy, directrice générale adjointe au CSS de Kamouraska–Rivière-du-Loup. 

Ce plan, rappelons-le, comprend des mesures applicables sur une base volontaire pour le reste de l’année scolaire 2023-2024, incluant la période estivale. Il est basé sur les axes suivants : la réponse aux besoins des élèves ayant des difficultés sur les plans scolaire et psychosocial, ainsi que le calendrier scolaire, ce qui comprend les épreuves ministérielles. 

Selon le ministre Drainville, les activités liées au plan devront être organisées seulement en dehors des heures de classe.

« Les besoins sont différents d’un élève à l’autre, d’une école à l’autre, d’un centre de services à l’autre, donc on va faire preuve de flexibilité dans la mise en place des mesures. Ce sont les besoins des élèves qui vont nous guider, et ce sont les écoles et les équipes-écoles qui sont les mieux placées pour en faire l’évaluation », a-t-il mentionné.

On prévoit également la possibilité de reporter de deux semaines le bulletin de la deuxième étape, ainsi que la révision de la pondération des épreuves ministérielles, afin, dit-on, d’accorder une part plus importante aux évaluations des enseignants, comme c’était le cas durant la période covidienne. 

De plus, les traditionnels examens du Ministère prévus en mai et en juin seront décalés de deux à sept jours, comme ceux qui étaient prévus en décembre dernier, qui selon les informations de Radio-Canada auront finalement lieu à la fin de janvier ou au début du mois de février. 

« Le calendrier scolaire ne sera toutefois pas prolongé, et aucune épreuve uniforme n’aura lieu après le 23 juin », a conclu Bernard Drainville.