Producteurs de fraises écologiques depuis 2002, Hilaire Beaulieu et sa conjointe Héloïse Francoeur, copropriétaires des Jardins de la Grève à Rivière-Ouelle, sont de véritables passionnés de ce fruit. Et même si la fraise est aussi un des fruits préférés des Québécois, ils se surprennent encore aujourd’hui de la méconnaissance des gens quant à ses variétés.
Située sur le Chemin de la Cinquième Grève Est à Rivière-Ouelle, dans le secteur de la Pointe-aux-Orignaux, les Jardins de la Grève resteraient un secret bien gardé sans tous ces panneaux que nous croisons ici et là pour mieux nous mener à bon port. Entourés d’une haie d’arbres matures à l’est et d’une petite colline qui la sépare de la route au nord, les Jardins de la Grève semblent à l’abri. Hilaire Beaulieu dit même que l’emplacement jouit d’un microclimat, ce qui leur permet d’y tenir une production de fraises écologiques respectables depuis 16 ans, à l’abri des inconvénients météorologiques rivelois.
Producteur de fraises écologiques, il dit avoir fait ce choix consciemment au fil des ans, même si ce type de production amène plus de travail et d’entretien. « Au départ, on n’était pas 100 % écologique. Mais en le devenant, on s’est aperçu que notre produit était de meilleure qualité. En plus, ça nous permet de nous distinguer, car autrement, les gens ne s’aventureraient pas jusqu’ici pour acheter des fraises », mentionnait-il.
Il existe plusieurs variétés de fraises, comme pour les pommes. Souvent, les gens l’ignorent. C’est pourquoi nous on vend nos paniers en fonction des quatre variétés que nous produisons.
Cultiver et éduquer
De plus, en étant un des rares à offrir ce type de production de fraises dans la région, les Jardins de la Grève disposent d’une clientèle assidue avec qui Hilaire Beaulieu partage ses connaissances sur ce fruit que tout le monde croit connaître. « Il existe plusieurs variétés de fraises, comme pour les pommes. Souvent, les gens l’ignorent. C’est pourquoi nous on vend nos paniers en fonction des quatre variétés que nous produisons », précisait-il
Ces quatre variétés sont la Veestar, la Cavendish, la Kent et la Bounty, attendue au courant de la prochaine semaine, et qui serait la marque de commerce des Jardins de la Grève, selon M. Beaulieu. « Jusqu’à présent, la saison s’annonce bonne. Les nuits sont fraîches, le fruit mûrit bien et ça nous donne le temps de le récolter. Mais comme chaque année, c’est quand nous serons rendus en août qu’on saura si la saison a été meilleure que la précédente », concluait-il.
