En 1927, la Commission des monuments historiques de la province de Québec publiait un ouvrage sur les manoirs et les vieilles maisons du Québec. C’était une première, la Commission voulait faire connaître la beauté et la richesse du patrimoine bâti de la province.
Pour la réalisation de cet ouvrage, on confie la tâche au premier archiviste de la province de Québec, Pierre-Georges Roy. L’auteur porte alors une attention aux maisons, aux manoirs, aux presbytères et aux moulins se retrouvant entre Kamouraska et Grondines.
L’auteur a accompagné ses photographies d’un court texte décrivant l’histoire et les caractéristiques architecturales de chacun des bâtiments qu’il a sélectionnés. Il s’est intéressé aux maisons traditionnelles ayant été conservées jusqu’aux années 1920. Malheureusement, tout un pan de l’architecture du XIXe siècle — comme le style victorien — est absent de cette sélection.
À Saint-Jean-Port-Joli, il décrit et représente les ruines du manoir de la famille Aubert de Gaspé, et du four qui lui est attenant. Il porte attention au moulin banal de cette famille. À Saint-Roch-des-Aulnaies, il croque le manoir seigneurial et le moulin à farine de la famille de Pascal-Amable Dionne, la maison Miville-Deschênes et celle de Joseph Létourneau.
À Sainte-Anne-de-la-Pocatière, Roy photographie le manoir Dionne, et le moulin banal construit par Élisée Dionne. À Rivière-Ouelle, il s’attarde devant le manoir Casgrain et la maison de la famille de Thomas Chapais. À Saint-Denis de Kamouraska, il recense la maison en pierres des champs de Joseph Lévesque. À Saint-Germain, la maison Vinet attire son regard. Enfin, à Kamouraska, l’auteur s’intéresse à la maison et à la laiterie de Wilfrid Langlais.
L’œuvre de Pierre-Georges Roy permet d’apprécier une partie du patrimoine bâti de la Côte-du-Sud. Ses photographies témoignent surtout de l’état de conservation des maisons traditionnelles durant les années 1920.
Pour en savoir plus, voir : https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2636085