Les travailleurs d’Alstom surveillent de près la course au tramway

Dans la dernière semaine, l’entreprise a d’ailleurs procédé au remplacement des enseignes Bombardier par le nom Alstom sur le devant de son usine de La Pocatière. Photo : Maxime Paradis.

Une chronique signée par François Bourge dans le journal Le Soleil laisse à penser que le fabricant de tramways Siemens, concurrent d’Alstom qui a une usine à La Pocatière, pourrait ne pas participer à l’appel de propositions du tramway de Québec.

Si Siemens se retire, Alstom n’aurait plus d’opposition à l’appel d’offres.

« Nous, on est prêt à relever de nouveaux défis, nous avons la place pour le faire, nous livrons des produits de qualité et nous avons l’expertise. La seule crainte à ce sujet est qu’on doive de nouveau aller en appel d’offres », indique le représentant des travailleurs d’Alstom à La Pocatière, Claude Michaud.

Le chroniqueur indique en effet que le fabricant allemand Siemens avait toujours démontré de l’intérêt pour le tramway et aurait voulu déposer une soumission avec une technologie hybride, mais qui ne ferait pas l’affaire du bureau de projet, car on souhaiterait une technologie avec fil éprouvée dans des conditions hivernales.

On compterait aussi beaucoup de projet de transport collectif en Amérique du Nord prochainement, et Québec ne serait pas le plus important pour le fabricant, ce qui ferait partie des raisons pourquoi Siemens se retirerait. Advenant le cas, il ne resterait qu’Alstom pour réaliser le projet de tramway.

« Si nous sommes seuls dans la course, ce serait très bien pour nous. Présentement, à l’usine nous sommes 170 cols bleus et 355 employés en tout. Je me réjouis également qu’il y ait plus de personnes qui sont en faveur du projet», conclut Claude Michaud, en réaction à la chronique en question.