M. Alain Chalifoux,
Je vous écris en tant qu’ancien directeur général de l’ITA pour exprimer mes préoccupations et suggestions concernant la récente nouvelle du départ de la directrice générale, Mme Aïsha Issa. Bien que je ne sois pas ici pour remettre en question les raisons de ce départ, je suis profondément préoccupé par les implications de cette décision pour l’avenir de l’ITAQ, et notamment ici au campus de La Pocatière.
Tout d’abord, je tiens à souligner que notre institution d’enseignement en agroalimentaire a connu une période d’incertitude au cours des dernières années. Le départ soudain de la directrice générale ne fait qu’accentuer cette instabilité et engendre son lot d’incertitude néfaste pour tout le monde. En tant qu’ancien directeur général, je suis conscient des défis auxquels l’institution peut être confrontée, et il est de notre responsabilité collective de veiller à ce que l’ITAQ puisse surmonter ces difficultés.
Cependant, la raison principale de ma lettre est de souligner une lacune majeure dans la structure actuelle de l’ITAQ, à savoir l’absence d’une direction sur place pour le campus de La Pocatière. Lors de la création de l’ITAQ, le poste de directeur du campus de La Pocatière a été malheureusement supprimé, laissant le campus sans une figure clé pour diriger, rassembler, rassurer, décider et entretenir des relations étroites avec la communauté locale.
Je tiens à souligner que cette situation n’est en aucun cas une critique de la directrice générale précédente, Mme Aisha Issa, qui a fait preuve de bonne volonté. Cependant, il est devenu évident que diriger une école à distance présente des défis importants et que le campus de La Pocatière a besoin d’une direction locale dédiée.
Je vous exhorte, en tant que président du conseil d’administration, à considérer sérieusement la nécessité de rétablir le poste de directeur du campus de La Pocatière. Cela permettrait non seulement de restaurer un leadership local, mais aussi de renforcer les liens entre l’institution et la communauté dans laquelle elle évolue. Le conseil d’administration a l’opportunité, à travers cette décision, de corriger une lacune majeure et d’instaurer une stabilité essentielle pour l’avenir.
Par ailleurs, j’estime que le milieu en est rendu à considérer sérieusement la mise sur pied d’un comité de vigilance, composé de membres de la communauté régionale, pour suivre de près l’évolution du campus de La Pocatière. Un tel comité pourrait jouer un rôle crucial dans le maintien de la transparence et de l’engagement avec la communauté, contribuant ainsi à restaurer la confiance et à assurer un avenir prometteur non seulement pour le campus de La Pocatière, mais aussi pour l’ITAQ. J’ose espérer que vous saisirez cette main tendue, et ce, dans l’intérêt général et supérieur en lien direct avec la raison d’être de l’ITAQ.
En conclusion, en rétablissant une direction locale dédiée et en encourageant la participation de la communauté à travers un comité de vigilance, nous pouvons redonner à notre institution le dynamisme nécessaire pour atteindre son plein potentiel.
Je vous prie de recevoir, M. Chalifoux, mes salutations respectueuses.
André Simard, directeur général de l’ITA (1996-2010) et maire de Saint-Roch-des-Aulnaies