Les élus sont à l’aise avec l’annonce du gouvernement de lever les barrages policiers et ainsi permettre l’accès aux régions confinées, le 4 mai pour L’Islet en Chaudière-Appalaches et le 18 mai pour le Bas-Saint-Laurent.
Les élus avaient demandé de rouvrir les valves à l’intérieur de la région avant qu’on ouvre les portes complètement aux visiteurs.
C’est un peu ce qu’ils ont obtenu, puisque le Bas-Saint-Laurent fait partie des dernières à voir ses points de contrôle policier être levés.
« On voit cela d’un bon œil. Nos préoccupations ont été écoutées. On ouvre d’abord les écoles, les commerces, puis ensuite la région. Il n’y aura peut-être pas une si grande affluence que cela. Ça correspond à nos attentes », estime le préfet de la MRC de Kamouraska Yvon Soucy.
Une question demeure toutefois, celle des propriétaires de résidences secondaires. Devront-ils s’isoler pour une période de 14 jours, particulièrement s’ils arrivent de zones chaudes? Les élus ont cette préoccupation, particulièrement au Kamouraska.
L’Islet
Dans la région de L’Islet, le maire de Saint-Roch-des-Aulnaies André Simard se réjouit. La moitié de son village fait affaires au Kamouraska et l’autre moitié vers Saint-Jean-Port-Joli, L’Islet ou Montmagny. De l’exaspération commençait à se faire sentir à force de passer les points de contrôle pour les déplacements essentiels.
« Ça me réjouit pour la population, mais il reste qu’on demeure en mode vigie. On se doit d’avoir confiance dans les choix gouvernementaux. De façon générale, on se doit de recommencer à vivre un peu plus normalement progressivement », a signifié M. Simard.