L’Islet : 4000 $ pour aider à créer son service de garde

La MRC allonge des dizaines de milliers de dollars pour que soient créés rapidement des services de garde éducatifs en milieu familial reconnus dans L’Islet.

En plus des 3500 $ qu’il est possible d’avoir avec le gouvernement, L’Islet ajoute jusqu’à 4000 $ pour payer les frais d’ouverture d’un nouveau service de garde.

On estime qu’il manque de 200 à 250 places en garderie dans L’Islet. Des parents ne peuvent retourner au travail ou doivent demander l’aide de leurs proches, faute de places, pour faire garder leurs enfants. La pandémie a causé la fermeture de plusieurs garderies et le but est d’abord de revenir au même nombre qu’avant 2020.

« On a fait un état de la situation et on a dit au conseil des maires, si au moins on pouvait ramener ça à ce que c’était avant… Les maires ont été unanimes, on a dégagé 60 000 $ pour partir ça le plus vite possible », a dit le préfet de la MRC de L’Islet René Laverdière.

Une aide très bien accueillie par le CPE Les Coquins. « On est très satisfait. Ils ont été également très très rapides », a souligné la directrice Manon Côté.

Selon elle, une aide totale de 7500 $, avec l’argent du gouvernement, permet de couvrir l’ensemble des dépenses de départ, pour la bonne majorité des garderies. Dans le cas où de très grands terrains sont à clôturer, par exemple, les dépenses peuvent être un peu plus imposantes.

Dès que la personne obtiendra sa reconnaissance du bureau coordonnateur de la garde en milieu familial (CPE Les Coquins), celle-ci sera admissible à une aide de 4 000 $ qui pourra être utilisée pour payer les frais de formation, de démarrage de son entreprise, d’aménagement intérieur ou extérieur de son domicile, d’achat de jeux, jouets, équipements, mobilier, etc.

Il s’agit d’une action rapide pour créer 15 nouveaux services de 90 nouvelles places, selon le préfet. Mais le travail ne s’arrêtera pas là.

« Ça, c’est la base. On ne va pas se contenter de cela. Il faut aller plus loin. Un comité sera formé, il faut trouver des alternatives », ajoute le préfet Laverdière.