Les mesures spécifiques à la zone rouge seront donc effectives dès le 2 novembre à minuit dans L’Islet. Les visiteurs d’une autre adresse dans les maisons privées seront interdits, les salles à manger des restaurants devront demeurer fermées, les bars et les brasseries devront quant à elles cesser leurs activités. Les salles d’entraînement devront également fermées leurs portes et les résidences pour aînées (CHSLD, intermédiaires et privées) ne pourront qu’accepter qu’une seule visite d’un proche aidant à la fois, et cela, pour un maximum de deux visites de ce type par jour.
Précisons cependant que les services de livraison des restaurants, les mets pour emporter et les commandes à l’auto demeureront permis. Les entreprises, les boutiques et les commerces pourront aussi rester ouverts et les services de soins personnels et d’esthétiques seront maintenus. Quant aux activités individuelles ou en duo, elles seront toujours autorisées si elles respectent les consignes sanitaires en vigueur.
« Depuis les derniers jours, nous constatons une hausse des cas confirmés dans ces MRC qui avaient été relativement épargnées jusqu’à maintenant. Après analyse, cette situation oblige le passage au palier d’alerte maximale pour les villes et les municipalités de ces MRC afin de freiner la propagation du virus », indique Dre Liliana Romero, directrice régionale de santé publique, par voie de communiqué.
De justesse
Le mois dernier, alors que le Québec vivait les premiers moments de cette deuxième vague de la COVID-19, le gouvernement provincial avait décrété que toute la région de Chaudière-Appalaches, incluant les MRC de L’Islet, Montmagny et Bellechasse, passait en zone rouge sans considération à la situation épidémiologique en vigueur sur ces trois territoires. Une levée de boucliers des élus, entre autres, combinée au travail de la députée et ministre Marie-Eve Proulx, de confier alors le préfet de L’Islet René Laverdière, avait permis d’inverser la vapeur et de maintenir les trois MRC en zone orange, à quelques heures de l’entrée en vigueur de cette directive gouvernementale contraignante.
« Il n’y avait aucune logique avec cette décision. C’était comme si on avait décidé de punir un premier de classe. On ne pouvait faire autrement qu’être offusqué », avait imagé le maire de Saint-Jean-Port-Joli Normand Caron.
La situation a depuis évolué. Au nombre d’un le 30 septembre dernier, les cas actifs à la COVID-19 atteignent désormais le chiffre de 14 en date du 30 octobre. En un mois, la MRC a diagnostiqué plus de cas positifs à la COVID-19 (39) que durant les six premiers mois de la pandémie où seulement 20 cas ont été dépistés.