Le candidat du Bloc Québécois dans Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup dit souhaiter des gains pour l’industrie forestière et les acériculteurs. « On dirait que tout le monde les a oubliés. Politiquement, c’est n’est plus tendance de parler de l’industrie forestière et des acériculteurs. Et bien moi, je vais en parler et ça va bouger. Je n’ai pas oublié les promesses de la dernière campagne. Les Libéraux ont laissé tomber les régions depuis trop longtemps déjà », lance le candidat bloquiste.
M. Gagnon propose entre autres de :
- Soutenir la modernisation des entreprises forestières et acéricoles par un programme de prêts et de garanties de prêts leur permettant de se procurer de nouveaux équipements de production plus efficaces et de diversifier leur production;
- Améliorer le soutien fiscal à la recherche, au développement et à l’innovation en entreprise;
- Une politique pour l’utilisation du bois dans les constructions fédérales;
- Mettre en place un programme de diversification des économies forestières et d’en confier la gestion aux intervenants régionaux;
- Adapter la fiscalité fédérale pour favoriser le développement d’entreprises de 2e et 3e transformation dans les régions frappées par la crise;
- Bonifier substantiellement le régime d’assurance-emploi pour éviter que les travailleurs, faute de revenu, quittent la région au moindre coup dur, ce qui rend très difficile la relance de la communauté.
« Les partis canadiens, écartelés entre la Colombie-Britannique qui pousse et le Québec qui bloque, n’arrivent pas à prendre une position claire. Il y a fort à craindre que le gouvernement fédéral cède à l’Ouest et aux Américains et abandonne notre industrie. Seul le Bloc est en mesure de défendre l’industrie forestière québécoise sans compromis dans ce dossier », ajoute Louis Gagnon. C’est lors d’une autre de ses visites dans le sud du comté, dans le cadre d’un déjeuner-bénéfice pour la Fondation de l’hôpital Hôtel-Dieu de Montmagny, que Louis a échangé avec des gens du milieu, sur le terrain. « Les travailleurs de Saint-Pamphile et des alentours veulent aussi diversifier leur économie et c’est normal. Présentement, et tout le monde le dit là-bas, si le prix du bois venait à tomber, s’il fallait qu’une usine ferme, c’est la survie de ces municipalités qui est en jeu. Est-ce que quelqu’un quelque part peut travailler avec eux et parler en leur nom? Je serai cette personne si vous me faites confiance le 21 octobre prochain », conclut le Louperivois.