Le centre de prévention et d’aide en santé cardiovasculaire du Kamouraska L’Arc-en-ciel du cœur a maintenant une nouvelle adresse sur la 4e avenue Painchaud à La Pocatière. Ce nouveau local s’ajoute à l’autre toujours opérationnel à l’hôpital Notre-Dame-de-Fatima.
L’Arc-en-ciel du cœur est le seul centre de prévention et d’aide en santé cardiovasculaire dans l’Est-du-Québec. Fondé il y a déjà 30 ans, cet organisme communautaire permet à ses membres d’y faire des séances d’entraînement sous supervision de six professionnels en éducation physique et en kinésiologie.
Devant un nombre de membres croissant depuis quelques années — ils sont aujourd’hui plus de 200 —, le besoin d’espace devenait criant pour l’organisme. Selon la coordonnatrice Isabelle Dionne, les horaires d’entraînement pour les différents groupes étaient déjà surchargés avant la COVID-19 pour cette raison, phénomène qui s’est amplifié avec la pandémie en raison de l’obligation de limiter ces groupes à certains nombres d’usagers.
« Le principal inconvénient a été l’allongement de notre liste d’attente qui ne nous permettait pas de prendre en charge la clientèle rapidement, car on n’avait pas l’espace pour l’accueillir », résume-t-elle.
La recherche d’un nouveau local en complémentarité aux installations déjà existantes de l’OBNL à l’hôpital Notre-Dame-de-Fatima s’est alors imposée. Une opportunité s’est présentée au 212, à l’intersection de la 3e rue Fraser et de la 4e avenue Painchaud à La Pocatière. Cette nouvelle adresse a été inaugurée officiellement le 28 octobre.
Grâce entre autres à l’aide financière de Promutuel Assurance du Lac au Fleuve, de municipalités kamouraskoises et de la MRC de Kamouraska, qui elle a remis 15 000 $ par le biais de son Fonds Régions et Ruralité, L’Arc-en-ciel du cœur a été en mesure de procéder à l’achat des équipements d’entraînement offerts au sein de ce nouveau local. La Caisse Desjardins de l’Anse de La Pocatière, voisine de l’organisme, réserve de son côté neuf de ses espaces de stationnement aux usagers de l’OBNL.
« Il est clair pour nous que la visibilité que nous apporte ce nouveau local devrait avoir une incidence sur notre nombre de membres. Tant mieux, car on sera maintenant en mesure de les prendre en charge plus rapidement et même d’agir de façon plus préventive auprès des personnes qui n’ont pas nécessairement eu d’ennuis de santé par le passé », conclut Marcel Dorval, président de l’organisme.