Environ 200 000 $ de plus devront être injectés au projet de Maison du Kamouraska, actuellement en construction dans la Grande-Anse à La Pocatière. L’ajout de ce montant doit donc faire passer la facture de 2,7 M$ à 2,9 M$.
La MRC de Kamouraska arrive à ce constat après avoir retravaillé les estimations concernant le dôme immersif, les équipements multimédias et l’ameublement intérieur et extérieur, qui dataient d’il y a quelques années, selon le préfet Yvon Soucy. « Ça devrait tourner autour de 700 000 $. Nous sommes toujours en appel d’offres actuellement, mais on croit qu’on arrivera en dessous de ce montant », a-t-il ajouté.
Pour couvrir cette somme à venir, la MRC a voté récemment un règlement d’emprunt équivalent à celui estimé. L’opération doit tout de même demeurer à coût nul pour les municipalités du Kamouraska, d’assurer Yvon Soucy, car il a été décidé que cet emprunt serait remboursé annuellement avec une partie des redevances sur l’éolien.
« À moins de prolonger le temps d’ouverture du bâtiment durant l’année ou d’ajouter des services autour, les municipalités du Kamouraska ne verront pas leur quote-part augmenter avec le projet de Maison du Kamouraska. » – Yvon Soucy
Quant au bâtiment proprement dit, les gouvernements fédéral et provincial s’étaient déjà engagés à injecter une somme de 775 000 $ chacun pour sa construction en juin 2017. La MRC devait compléter le montage financier avec une somme équivalente. Yvon Soucy précise que c’est toujours le cas et que cette partie sera financée à même le surplus accumulé de la MRC. « À moins de prolonger le temps d’ouverture du bâtiment durant l’année ou d’ajouter des services autour, les municipalités du Kamouraska ne verront pas leur quote-part augmenter avec le projet de Maison du Kamouraska », a-t-il ajouté.
Ouverture reportée?
La Maison du Kamouraska doit être livrée en avril prochain pour une ouverture prévue entre la fête des Patriotes et la Saint-Jean-Baptiste. Pour être pleinement opérationnel, le bâtiment doit toutefois disposer d’installations septiques conformes. Yvon Soucy mentionnait que la MRC était toujours dans l’attente de son certificat d’autorisation du ministère de l’Environnement pour permettre leur aménagement. « On a déposé notre demande en juillet dernier et on pense être bon pour avoir notre certificat d’ici mars. Si ce n’est pas le cas, on devra penser à un plan B comme des toilettes chimiques si on désire vraiment ouvrir pour l’été comme prévu », a-t-il déclaré.