Après avoir dû s’adapter à quatre résidences pour personnes âgées différentes, dont une à plus de 50 kilomètres de chez elle, une jeune kamouraskoise atteinte de la maladie du Huntington a finalement déménagé dans la même résidence que son père, atteint de la même maladie, à Saint-Pascal.
La mère de Stéphanie Dubé, Diane, avait dénoncé au journal la situation difficile qu’elle vivait cette dernière année. Son conjoint Jean-François habitait une résidence de Saint-Pascal, pendant que Stéphanie enchaînait les déménagements et avait abouti à Rivière-du-Loup. Diane Dumais avait dû mal à la visiter aussi souvent que possible et Stéphanie se sentait déracinée de son milieu.
« La petite famille est enfin réunie. Leurs chambres ne sont pas sur le même étage, mais ils se retrouvent tout au long de la journée et je peux les visiter facilement. »
Peu de temps après la publication d’un article sur le sujet, Mme Dumais a appris que Stéphanie pourrait venir habiter la même résidence que son père. On nous expliquait alors que c’était en raison des coupes budgétaires. En effet, la résidence « À la Petite Villa » avait une entente de cinq places en Unité temporaire de réadaptation fonctionnelle avec le système public, entente qui se terminait à la fin du mois d’avril, ce qui rendait disponible une place pour Stéphanie au privé.
Pur bonheur
Depuis qu’elle habite avec son père, Stéphanie se dit très heureuse. « La petite famille est enfin réunie. leurs chambres ne sont pas sur le même étage, mais ils se retrouvent tout au long de la journée et je peux les visiter facilement», a aussi dit Diane Dumais, qui habite Saint-Philippe-de-Néri.