Une foule estimée à 1000 personnes provenant de toute la région, incluant le Kamouraska, a manifesté récemment à Pohénégamook afin de montrer l’opposition citoyenne à la possible réduction des services d’urgence au CLSC de l’endroit. Pour les manifestants, aucune négociation n’est possible. L’urgence doit demeurer accessible en tout temps.
Le préfet de Kamouraska Sylvain Roy était présent, ainsi que quelques mairesses de la région, dont Solange Morneau de Saint-Pascal, Anita Castonguay de Saint-Alexandre, et Annie Levasseur de Sainte-Hélène-de-Kamouraska.
« C’est mon collègue préfet du Témiscouata, Serge Pelletier, et le promaire de Pohénégamook Gilles Pelletier qui nous ont invités, ainsi que les maires et mairesses de Saint-André, de Saint-Alexandre, de Saint-Joseph, de Saint-Hélène et de Saint-Pascal qui s’avèrent être des municipalités fortement clientes du CLSC de Pohénégamook », explique M. Roy, ajoutant qu’il est clair que le Kamouraska devait s’impliquer, et prôner la sauvegarde de ce point de service en santé.
« Sa survie vient fort évidemment désengorger les urgences de Rivière-du-Loup et de La Pocatière, puisqu’on parle de plusieurs milliers de citoyens du Kamouraska et de Rivière-du-Loup qui les consultent, et qui en sont infiniment satisfaits et reconnaissants », ajoute-t-il.
Pour Sylvain Roy, si les coupures finales de Santé-Québec au CISSS-BSL ne sont pas encore toutes connues, le Kamouraska reste à l’affût face aux risques de pertes d’acquis ici même chez nous. « Au besoin, les Kamouraskois s’exprimeront très très bruyamment. Croyez-moi. »
Sur place, la députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata Amélie Dionne a mentionné qu’elle souhaitait que les soins de proximité soient conservés dans la région.
