Marie-Eve Proulx prête à relever le défi

Une grosse tâche attend la député de Côte-du-Sud, nommée aujourd’hui ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine. Malgré tout, la principale intéressée estime pouvoir bien représenter les électeurs de Côte-du-Sud qui l’ont élue le 1er octobre dernier.

Déjà surprise par la forte majorité récoltée lors de son élection le 1er octobre dernier, Marie-Eve Proulx s’attendait encore moins à joindre le cabinet ministériel de François Legault à son premier mandat de députée. « Je n’ai jamais caché mon intérêt et ma passion à développer les régions, mais je n’avais pas nécessairement d’attentes à me retrouver ministre », a-t-elle déclaré, quelques heures après son assermentation.

« Je suis quelqu’un qui fonctionne par priorités, avec ordre et méthode. J’imagine que les attentes sont élevées, mais Côte-du-Sud fait aussi partie des régions avec lesquelles je vais devoir travailler. Le comté peut s’attendre à des retombées concrètes. » – Marie-Eve Proulx

Détentrice d’un baccalauréat et d’une maîtrise en travail social, Marie-Eve Proulx avait fait de la revitalisation des communautés rurales et leur développement local son mémoire de maîtrise, à l’époque. Plusieurs années plus tard, elle pourra donc passer de la théorie à la pratique. « Il y a beaucoup de travail à faire pour augmenter la prospérité économique des régions. Comme gouvernement, nous voulons travailler avec les acteurs socioéconomiques du milieu pour trouver les meilleures stratégies de développement et arrêter d’imposer une vision spécifique », confiait-elle.

Précisons qu’à titre de ministre déléguée, Marie-Eve Proulx relèvera du ministre du Développement économique, Pierre Fitzgibbon. Elle mentionne qu’un des dossiers majeurs sera la décentralisation d’Investissement Québec, un enjeu de longue date de la CAQ. « On veut régionaliser Investissement Québec et changer sa culture de fonctionnement pour qu’elle puisse aller davantage vers les entrepreneurs », rappelait-elle.

S’ajoute à cela la responsabilité de trois régions administratives aux réalités socioéconomiques totalement différentes. Un défi qu’elle se dit en mesure de relever, en plus de sa tâche de député de Côte-du-Sud. « Je suis quelqu’un qui fonctionne par priorités, avec ordre et méthode. J’imagine que les attentes sont élevées, mais Côte-du-Sud fait aussi partie des régions avec lesquelles je vais devoir travailler. Le comté peut s’attendre à des retombées concrètes. »