Le candidat de la CAQ dans Côte-du-Sud, confirmé le samedi 27 août après le désistement de Marie-Eve Proulx, a raconté que c’est l’équipe de la CAQ qui lui a offert de relever le défi. Il a pris 12 heures, soit une nuit, pour rendre sa décision.
« C’était un bon moment pour moi, après 26 ans au Camp musical et avec le sentiment du devoir accompli. J’ai toujours été fasciné par la politique, alors oui, j’avais des ambitions politiques. Mais évidemment ce n’était pas nécessairement prévu à cette date-ci », lance Mathieu Rivest, en riant.
On l’a choisi pour son engagement et ses réalisations, et pour le fait qu’il habite et soit connu au Kamouraska. Le fait que son nom circule moins dans Montmagny sera compensé par sa capacité à apprendre vite et par la force de l’équipe de la CAQ dans ce secteur, estime-t-il.
La CAQ était un choix logique pour lui. « J’aime le groovecollectif de ce parti, c’est stimulant. J’aime comment se comporte François Legault, le chef. Les enjeux m’interpellent, et contrairement à ce qui peut être dit, il y a eu beaucoup d’argent en culture et en valorisation de la langue française », a dit le musicien et enseignant de musique, qui a une maîtrise en éducation.
Ce dernier fait déjà campagne sur le terrain ; « le temps perdu ne paraîtra plus », promet-il. Même si on le questionne sur les difficultés de Marie-Eve Proulx, sa prédécesseure, il dit vouloir regarder vers l’avant et faire ses preuves.
« Je vais travailler d’arrache-pied et être à l’écoute. Si je ne connais pas un dossier, je serai honnête. Je suis étonné de l’audace de M. Legault de m’avoir choisi et je suis bien heureux de sa confiance, surtout lorsqu’il m’a présenté comme son chef d’orchestre », de conclure le candidat.