Matières putrescibles : contrat payant et mystérieux pour l’usine de biométhanisation

L'usine de biométhanisation à Rivière-du-Loup. Photo : Stéphanie Gendron.

La SEMER, qui accueille nos déchets du bac brun à l’usine de biométhanisation, a annoncé la signature d’une importante entente avec une entreprise privée afin que soit acheminé entre 10 000 et 15 000 tonnes de matières putrescibles annuellement.

L’usine traite environ 15 000 tonnes par année déjà avec les déchets des MRC environnantes, dont celle de Kamouraska, ce qui représente donc une hausse du double. Toutefois, le nom de l’entreprise et les détails financiers n’ont pas été confirmés par l’organisation.

« Cette information ne pourra être disponible étant donné le haut niveau de compétitivité dans le milieu des matières putrescibles », a dit le président Michel Lagacé.

Toutefois, autant ceci permet d’amener plus de matières, autant cela permet des entrées d’argent. « C’est clair que l’entreprise paye pour qu’on en reçoive (des matières) et qu’on traite ses matières. C’est un contrat payant. Il y a un droit d’entrée », a dit M. Lagacé.

La SEMER attend toujours 2,3 M$ pour convertir son usine pour faire du gaz naturel comprimé. Actuellement, tout est brûlé, mais le but est d’en faire du gaz naturel comprimé et ainsi du profit avec les déchets. La bonne nouvelle du nouveau contrat aidera sans doute, estime M. Lagacé.

« Le gouvernement veut être confortable en lien avec la décision qu’il va prendre. Toute bonne nouvelle est de nature à faciliter la prise de décision de la part du gouvernement », a-t-il conclu.