Messmer est fin prêt à hypnotiser Montmagny, deux fois plutôt qu’une, les 21 et 22 avril prochains à la salle Edwin-Bélanger, avec son spectacle Hypersensoriel. Pour y parvenir, il compte bien s’y prendre de différentes façons, notamment par le biais de la réalité virtuelle.
Messmer est visiblement un habitué de Montmagny. Il se rappelle très bien les premiers spectacles qu’il a présentés, à l’époque où il ne jouissait pas encore de la même notoriété qu’aujourd’hui. « Mon premier spectacle était un party du temps des fêtes. Il y avait une tempête de neige et j’arrivais de Gatineau. Le spectacle était prévu à 20 h et je suis arrivé à 20 h 15. J’ai donné mon CD au technicien de sons et je lui ai dit : “Suis-moi!” »
Heureusement pour Messmer, les temps ont changé. Alors qu’il pouvait présenter jusqu’à six spectacles par jour à cette époque, il dépasse rarement les deux représentations, aujourd’hui. Même s’il accumule les supplémentaires d’une place à l’autre, il est loin de trouver son travail redondant. « La base, ce n’est pas tant l’hypnose que de faire vivre une expérience extraordinaire aux gens qui montent sur scène et ceux qui restent dans la salle. Messmer, ce sont des spectacles où vous êtes le héros », confie-t-il.
« La base, ce n’est pas tant l’hypnose que de faire vivre une expérience extraordinaire aux gens qui montent sur scène et ceux qui restent dans la salle. Messmer, ce sont des spectacles où vous êtes le héros. » – Messmer
Technologies
Un bon moyen qu’il a trouvé pour se renouveler, c’est l’usage des nouvelles technologies dans le cadre de ses spectacles. Pour Hypersensoriel, celui qui se qualifie de « geek » s’amuse à hypnotiser un volontaire par le biais de la réalité virtuelle. « La personne me voit à l’intérieur de son casque de réalité virtuelle et ce qu’elle regarde est retransmis sur écran géant pour les gens de la salle. Ça leur permet de bien ressentir ce que cette personne vit », raconte-t-il.
Par le fait même, il n’est pas rare que des gens dans la salle se retrouvent hypnotisés. Une expérience qui vaut le détour selon Messmer. « Tout le monde est hypnotisable. Il suffit de trouver la bonne technique pour chaque personne. Dans un spectacle comme le mien, environ 15 % des gens sont réceptifs à l’hypnose rapide, dès leur arrivée. Plus on avance dans le spectacle, plus la proportion augmente, car les barrières du scepticisme tombent. C’est pourquoi je peux me lancer dans une séance d’hypnose collective à la toute fin du spectacle », d’expliquer celui qui assure que rien n’est « arrangé », malgré ce que certains pourraient croire.
Procurez-vous vos billets pour Hypersensoriel de Messmer au www.adls.ca ou en contactant les Arts de la Scène 1 866 641-5799.