Des engagements ambitieux en environnement et sur plusieurs fronts ont été présentés en point de presse par le candidat péquiste Michel Forget vendredi. L’un d’entre eux concerne les aboiteaux comme outil de luttes aux inondations côtières, dans un contexte de changements climatiques.
« Je crois que la population est prête plus que le gouvernement actuel ou bien d’autres partis politiques pour des mesures environnementales de la sorte », a déclaré Michel Forget, face à la nomenclature des principaux engagements présentés par son parti et lui en matière d’environnement.
Les mesures avancées par les péquistes ne sont pas les mêmes que Québec solidaire, mais de grandes lignes amènent néanmoins ce rapprochement. Le transport collectif, à titre d’exemple, est de ceux-là.
Le Parti québécois promet notamment d’accélérer les projets actuels et d’en développer d’autres s’il est porté au pouvoir. L’utilisation de ces alternatives à l’automobile serait appuyée par la PasseClimat au coût annuel de 365 $, et qui en échange donnerait un accès illimité aux autobus, métros, tramways, REM, trains de banlieue et traversiers du Québec.
Dans Côte-du-Sud, où l’offre en transport collectif est limitée et celle en transport interurbain plus maigre que jamais, Michel Forget croit que les citoyens pourront tirer profit de cette mesure quand même. De plus, il voit dans ces projets de transports en commun des opportunités d’affaires pour l’usine Alstom de La Pocatière. Il a réitéré à ce chapitre l’appui de son parti au projet de tramway à Québec.
« Nous ne sommes pas comme le Parti conservateur qui ne veut rien savoir du tramway, ou la CAQ qui ne cesse de mettre des bâtons dans les roues à la Ville de Québec dans ce projet-là. J’étais à l’usine Alstom, cette semaine, et de quoi parlent-ils les employés ? Du tramway. Ils veulent que leur entreprise puisse soumissionner. Ils ne comprennent pas qu’il y a des formations politiques qui leur ferment la porte au nez », poursuit le candidat péquiste.
Concernant les voitures à essence neuves, le Parti québécois voudrait les voir disparaître des cours des concessionnaires dès 2030. Michel Forget n’est d’ailleurs pas d’avis que les grands constructeurs automobiles ne voudront pas suivre la parade en envoyant en échange plus de voitures électriques pour la vente au Québec.
« On disait la même chose à l’époque où Louise Beaudoin a obligé les gros joueurs informatiques à rendre disponibles dès leur sortie les logiciels en langue française. Les multinationales ont agi promptement et les logiciels en français sortent aujourd’hui en même temps que ceux dans les autres langues. Alors oui, c’est possible », poursuit-il.
Aboiteaux
Sensibilisé à la question de l’érosion des berges par les élus locaux, Michel Forget est d’avis que les aboiteaux, comme ceux du Kamouraska, devraient être reconnus comme outil de luttes aux inondations côtières. « C’est justement le souhait du préfet de la MRC de Kamouraska Sylvain Roy. Et qui dit reconnaissance, dit soutien. »