Charly Mahaut, ce garçon de huit ans de Saint-Pascal atteint d’une forme de spina-bifida qui s’attaque à tout le bas de son corps, a enfin accès à une maison, une salle de bain, ainsi qu’un véhicule qui sont tous adaptés.
Après des mois de démarche, la famille de Charly a pu acheter le véhicule et le faire adapter cet été. Elle vient aussi tout juste de compléter la construction d’une rampe extérieure menant à la maison, qui permet le passage de son fauteuil roulant, ainsi que l’adaptation de la salle de bain.
Les travaux sur la maison auront finalement coûté plus de 60 000 $. Le gouvernement, via un programme pour ce genre de travaux, a payé 16 000 $ de la facture, ce qui ne couvrait même pas le prix de la rampe. Grâce à des fondations et une campagne populaire, mais surtout un donateur anonyme appelé son « ange de Québec », la famille a pu exécuter les travaux. Ce donateur a remis 12 000 $ pour compléter la campagne de financement.
« Sans lui, il aurait fallu qu’on fasse plus de démarches et qu’on persévère plus longtemps. Quand on vous donne 12 000 $, ça surprend. On ne l’a jamais vu, on ne le connait pas et il ne nous connait pas. Il connaissait le cas de Charly par rapport à l’association (de spina-bifida) », a indiqué le père du garçon, Jérôme Mahaut.
La famille s’est dite particulièrement touchée de l’aide et tient à remercier tous ceux qui ont participé. Sans cette aide, M. Mahaut n’ose pas imaginer ce qu’il aurait fallu faire : réhypothéquer la maison? s’endetter sur plusieurs années? Bref, la communauté a eu un rôle à jouer et on peut dire mission accomplie.
Quant au véhicule, il a été acheté cet été et le gouvernement, via un programme, a payé les adaptations. Toutes ces modifications amènent de l’autonomie au garçon, dont l’état est plutôt stable. Aucune opération n’est prévue à court terme pour lui qui en a subi au moins cinq depuis sa naissance.
La famille de Charly pourra donc vivre un temps des fêtes plus tranquille, car toutes ces démarches entamées à l’été 2018 ont représenté beaucoup de travail.
« Pour trouver de l’argent, la sœur de Maryse (Thériault, la mère de Charly) a envoyé des dizaines de lettres. Les fondations demandent des papiers, des mots du médecin, c’est normal, tout le monde veut des preuves et des garanties. Pour trouver un entrepreneur, ça été difficile aussi », a souligné M. Mahaut.