En suivi au mandat confié en mai dernier par la ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, Marie-Eve Proulx, d’identifier trois projets prioritaires pour relancer l’économie bas-laurentienne, l’Espace d’accélération et de croissance du Bas-Saint-Laurent (EACBSL), en collaboration avec le Pôle d’économie sociale du Bas-Saint-Laurent et la Table régionale des élus municipaux du Bas-Saint-Laurent (TREM BSL), vient de déposer au ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI) les résultats d’un vaste exercice de consultation et de priorisation mené auprès des divers acteurs socio-économiques et des élus de la région.
« Au terme des consultations, les axes retenus sont : l’énergie renouvelable, les infrastructures de télécommunication et les technologies numériques, ainsi que l’agroalimentaire. Ces axes correspondent à la volonté des Bas-Laurentiens d’entrer de plain-pied dans la nouvelle ère de développement économique qui s’ouvre à la lumière des constats faits pendant la pandémie », précise Michel Lagacé, préfet de la MRC de Rivière-du-Loup et président de la Table régionale des élus municipaux.
En ce qui concerne les projets retenus, soulignons le projet communautaire d’exploitation d’un potentiel éolien de 1 200 mégawatts par les régies intermunicipales de l’énergie de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et du Bas-Saint-Laurent, en collaboration la Première Nation Malécites de Viger, la MRC de Montmagny, celle de L’Islet et des investisseurs privés, qui représente à lui seul près de 2,4 MM $ en investissements et des bénéfices nets de 35 à 40 M $ par année pour les partenaires de la communauté. Le second projet consiste à déployer un réseau de communication cellulaire et internet haute vitesse sur l’ensemble du territoire bas-laurentien.
« Le Bas-Saint-Laurent doit compléter ce virage technologique pour affronter les défis liés à la délocalisation du travail, au recours accru aux outils de communication en ligne pour les échanges et le commerce et aux nombreuses opportunités offertes par le numérique sur l’amélioration de la performance et de la compétitivité de nos entreprises, tant dans le secteur manufacturier que dans celui du commerce de détail. Enfin, la région souhaite déployer un réseau d’unités de production agroalimentaire en milieu fermé, par exemple des serres, des installations d’aquaculture ou d’aquaponie (qui combine production maraîchère et élevage de poissons), pour augmenter son autonomie alimentaire et contribuer à celle du Québec tout entier », d’indiquer Michel Lagacé.