Moisson Kamouraska victime d’un vol

L’organisme Moisson Kamouraska, qui s’occupe notamment de la redistribution de denrées alimentaires dans les MRC de Montmagny, L’Islet, Kamouraska, Témiscouata et Rivière-du-Loup, a été victime d’un vol à ses nouveaux locaux situés sur la 5e Rue Rouleau à La Pocatière. L’information a été communiquée par l’organisme lui-même sur sa page Facebook, mardi soir.

Selon la directrice générale de l’organisme, Mireille Lizotte, le vol serait survenu la fin de semaine dernière. Elle reconnait qu’il ne s’agirait pas « d’une fortune », mais d’un vol suffisamment déplaisant qui vient appauvrir davantage l’organisme. « Ce qu’on sait c’est qu’on s’est fait voler le contenu d’un pot de dons et de la petite caisse. On a aussi un classeur qui a été forcé. Il faudrait le remplacer, mais on ne roule pas sur l’or, donc on va le laisser comme ça pour le moment », confiait-elle.

L’organisme estime qu’il s’est peut-être fait voler autre chose, mais qu’il demeure difficile pour le moment de le déterminer. « On vient de déménager, nous sommes encore dans les boîtes. Notre inventaire de denrées n’est pas complet non plus dans l’entrepôt, donc c’est possible que les voleurs soient repartis avec autres choses », d’ajouter la directrice.

Mobile incertain

Mireille Lizotte dit ne pas savoir ce qui a motivé les voleurs dans leur geste. Par contre, elle avoue que ce n’est pas la première fois que Moisson Kamouraska semble victime d’un vol. « On a des doutes depuis le début de l’été qu’une personne entre par effraction dans le bâtiment. Chaque fois, on a sécurisé davantage nos lieux, mais c’est la première fois que le vol semble aussi apparent », mentionnait-elle. Ce pour quoi une plainte à la Sûreté du Québec a été déposée cette fois-ci.

Pour la directrice générale, il est déplorable de constater que des gens malveillants s’en prennent à un organisme communautaire qui a peu de moyens et qui vient en aide à des personnes démunies. « C’est pourquoi on a décidé de le médiatiser. C’est le genre de chose qui fait mal à des organismes communautaires comme le nôtre », concluait-elle.