Natalie Richard invite à la conquête des vignobles nord-américains

Natalie Richard présente son dernier livre. Photo : Maxime Paradis

Certains la connaissent comme sommelière de par ses chroniques dans Le Soleil, d’autres se souviennent d’elle comme VJ à MusiquePlus et MuchMusic, au tournant des années 1990. Maintenant basée à Saint-Jean-Port-Joli, Natalie Richard continue de conjuguer ses passions qui l’ont amené à pondre l’ouvrage Routes des vins en Amérique du Nord : 50 itinéraires de rêve paru récemment.

Si on avait dit à Natalie Richard qu’elle écrirait un jour un livre rassemblant 50 routes des vins sur le continent nord-américain, elle ne l’aurait probablement pas cru. Alors qu’elle poursuivait sa formation en sommellerie à New York, elle se souvient qu’elle croyait bien innocemment que la Californie produisait pratiquement l’essentiel du vin aux États-Unis. « Ma professeure m’avait répondu qu’on faisait du vin dans les cinquante états américains et je m’étais pratiquement obstinée avec elle! Ç’a été une belle leçon d’humilité », se souvient encore aujourd’hui la sommelière.

Plusieurs années plus tard, Natalie Richard croit s’être bien rachetée avec son dernier livre publié chez Ulysse, même si elle reconnaît avoir douté au départ être en mesure de dénicher « 50 itinéraires de rêve » autour du vin en Amérique du Nord, comme son éditeur lui avait demandé. Après le succès de Routes des vins dans le monde : 50 itinéraires de rêve paru en 2019 et depuis best-seller avec plus de 5000 exemplaires vendus, Natalie Richard a néanmoins accepté le défi de partir à la redécouverte de son continent, mais « avec le regard d’un Européen », se plaît-elle à dire.

« C’est facile d’aller en Alsace ou ailleurs dans le monde pour la première fois et d’être émerveillé par ce qu’on voit. Chez nous, c’est plus difficile, le décor, on ne l’a plus dans les yeux. En me prêtant au jeu, j’ai découvert plein d’endroits au Canada et aux États-Unis qui continuent de me fasciner et qui m’ont fait découvrir notre continent sous un angle que je ne soupçonnais même pas », résume l’auteure.

Des routes accessibles

Routes des vins en Amérique du Nord : 50 itinéraires de rêve est divisé en trois sections : le Canada, les États-Unis et le Mexique. Il vient avec une variété de circuits selon les moyens de locomotion des gens – VR, automobile, vélo —, mais également leurs points d’intérêts – musique, nourriture, etc. —; le vin et la visite des vignobles demeurant toujours le trait d’union entre chacune des escapades proposées. Un lexique avec le langage du vin accompagne également l’ouvrage, ce qui permet au lecteur de s’y référer au besoin.

Un des points forts de l’ouvrage est sans contredit la variété d’itinéraires proposés dans le nord-est de l’Amérique du Nord, entre autres au Québec, où la viticulture émergente est accessible à quelques heures de route à peine. Un circuit sud-côtois sur la Route des Navigateurs est même à l’honneur, et met en relief tous les producteurs de vins de la région, mais également plusieurs des tables les plus réputées, en plus des fromageries, pour les plus épicuriens du lot.

« J’ai découvert la région pour la première fois en 2019. J’étais venue m’y poser pour terminer Routes des vins dans le monde : 50 itinéraires de rêve. Je venais de faire le tour de la planète et j’avais eu la chance de voir d’innombrables beautés, mais rien qui n’arrivait à la cheville de ce que je voyais à Kamouraska ce jour-là, et que je trouvais plus beau que tout ce que j’avais pu voir auparavant. Par la suite, je suis rentrée et j’ai terminé mon livre en une heure », raconte Natalie Richard qui a depuis trouvé l’amour dans la région et emménagé à Saint-Jean-Port-Joli.

Paru le 24 août dernier, Routes des vins en Amérique du Nord : 50 itinéraires de rêve a bénéficié de deux lancements informels dans la région depuis sa mise en vente, le plus récent tenu le 8 décembre au Café Azimut de La Pocatière. Le livre est disponible par le biais de la Librairie L’Option à La Pocatière, et il est possible de suivre les aventures de la sommelière aventurière par le biais de son blogue « Art de vivre », au natalierichard.com.